Pourquoi nos enceintes dansent ?
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Pourquoi nos enceintes dansent ?
Pointes, patins, silent block, depuis des décennies, constructeurs et audiophiles s'interrogent sur l'impact des vibrations sur le résultat sonore du matériel hi-fi.
Il y a les grands sceptiques qui ont peur de l'arnaque et ils ont raison de se méfier.
Ceux qui défendent le couplage ont en partie raison car il est bénéfique d'écouler les vibrations parasites d'un appareil (électronique ou enceinte). On cherche alors à poser l'appareil sur un matériau dur.
Les partisans du découplage ont eux-aussi raison car il est bon d'éviter que des vibrations remontent dans un appareil. Alors il faut poser l'appareil sur du mou (feutrines, caoutchouc...)
Mais ces systèmes sont antinomiques et incompatibles.
Sauf... dans notre système de Floating Board évidemment.
Inventé par Klinger Favre en 1997, parfois incompris, souvent imité mais jamais égalé, c'est un système simple constitué d'une bille et de 2 coupelles (le tout multiplié pas 3 pour avoir une assise stable)
Les coupelles métalliques directement intégrées dans l'ébénisterie reposent sur une bille en acier d'une conductivité mécanique à toute épreuve. C'est cela qui assure le contact solidien (de métal à métal) entre l'appareil et le sol (ou le meuble hi-fi) dans lequel les vibrations vont s'écouler.
Par contre, comment s'assurer que les vibrations ne remontent pas dans l'appareil ? C'est là toute l'ingéniosité du système qui va opposer le poids de l'appareil à l'instabilité de la bille posée sur une surface courbe. Plus aucune vibration dont la fréquence serait plus élevée que la fréquence de résonance de l'appareil ne peut passer en sens inverse (entre 1 à 2 herz selon l e poids de l'appareil/ de l'enceinte), c'est donc une sorte de diode mécanique dans le plan horizontal et vertical.
Et comme une bonne image vaut mieux qu'un long discours...
Vient ensuite LA question ! Est-ce qu'on entend la différence ?
La réponse est « oh que Oui » !
De toutes les innovations Klinger Favre, c'est sans doute l'une des plus évidentes à entendre, même si ce n'est pas la plus facile à faire comprendre.
Une écoute avec et sans les billes est sans appel, nous appelons ceux qui ont vécu l'expérience à témoigner.
Étonnant ? Si l'impact des vibrations sur les enceintes est connu depuis longtemps chez les audiophiles, dans le milieu Pro on cherche à plutôt épargner l'électronique. Il n'est pas rare de trouver dans les studios, tout le rack installé en dehors de la régie. C'est parfois pour éloigner des machines bruyantes, mais beaucoup d'ingé-son ont aussi remarqué qu'un appareil « au calme » fonctionne mieux. C'est ce qui nous a donné l'idée d'essayer le Floating board sur nos électroniques.
Plus besoin de sortir les machines, il suffit de les poser sur un Floating board. Le résultat a été si convainquant que nous avons inclus le système d'office sur toutes nos machines.
A tel point que ce système que notre clientèle nous a demandé de créer aussi des Floating Boards indépendantes, pour qu'ils puissent les glisser sous des enceintes ou des électroniques de marque concurrente ou encore sous leur source.
Sous leur source ? Pour l'ampli on peut se douter qu'il faut éliminer les vibrations du/des transformateurs pour éviter l'apparition de champ triboélectrique entre les isolants et les conducteurs. Ca s'envisage aussi très bien sur un lecteur CD avec sa mécanique de rotation. Mais c'est beaucoup plus mystérieux pour l'électronique traitant des signaux informatiques comme les DAC ou les lecteurs multimédia. C'est là que notre philosophie nous murmure à l'oreille, tu l'entends ? Alors fais-le. Si tu n'as pas l'explication aujourd'hui, tu l'auras demain.
Dans cette optique, nous avons poussé la recherche du matériau idéal, pour la coupelle (qui doit être infiniment rigide pour ne pas « poinçonner » au point de contact de la bille, et sur la matière de la bille elle-même car là aussi ça s'entend. Nous sommes en cours de développement pour une nouvelle bille à base de carbure de tungstène.
Il y a les grands sceptiques qui ont peur de l'arnaque et ils ont raison de se méfier.
Ceux qui défendent le couplage ont en partie raison car il est bénéfique d'écouler les vibrations parasites d'un appareil (électronique ou enceinte). On cherche alors à poser l'appareil sur un matériau dur.
Les partisans du découplage ont eux-aussi raison car il est bon d'éviter que des vibrations remontent dans un appareil. Alors il faut poser l'appareil sur du mou (feutrines, caoutchouc...)
Mais ces systèmes sont antinomiques et incompatibles.
Sauf... dans notre système de Floating Board évidemment.
Inventé par Klinger Favre en 1997, parfois incompris, souvent imité mais jamais égalé, c'est un système simple constitué d'une bille et de 2 coupelles (le tout multiplié pas 3 pour avoir une assise stable)
Les coupelles métalliques directement intégrées dans l'ébénisterie reposent sur une bille en acier d'une conductivité mécanique à toute épreuve. C'est cela qui assure le contact solidien (de métal à métal) entre l'appareil et le sol (ou le meuble hi-fi) dans lequel les vibrations vont s'écouler.
Par contre, comment s'assurer que les vibrations ne remontent pas dans l'appareil ? C'est là toute l'ingéniosité du système qui va opposer le poids de l'appareil à l'instabilité de la bille posée sur une surface courbe. Plus aucune vibration dont la fréquence serait plus élevée que la fréquence de résonance de l'appareil ne peut passer en sens inverse (entre 1 à 2 herz selon l e poids de l'appareil/ de l'enceinte), c'est donc une sorte de diode mécanique dans le plan horizontal et vertical.
Et comme une bonne image vaut mieux qu'un long discours...
Vient ensuite LA question ! Est-ce qu'on entend la différence ?
La réponse est « oh que Oui » !
De toutes les innovations Klinger Favre, c'est sans doute l'une des plus évidentes à entendre, même si ce n'est pas la plus facile à faire comprendre.
Une écoute avec et sans les billes est sans appel, nous appelons ceux qui ont vécu l'expérience à témoigner.
Étonnant ? Si l'impact des vibrations sur les enceintes est connu depuis longtemps chez les audiophiles, dans le milieu Pro on cherche à plutôt épargner l'électronique. Il n'est pas rare de trouver dans les studios, tout le rack installé en dehors de la régie. C'est parfois pour éloigner des machines bruyantes, mais beaucoup d'ingé-son ont aussi remarqué qu'un appareil « au calme » fonctionne mieux. C'est ce qui nous a donné l'idée d'essayer le Floating board sur nos électroniques.
Plus besoin de sortir les machines, il suffit de les poser sur un Floating board. Le résultat a été si convainquant que nous avons inclus le système d'office sur toutes nos machines.
A tel point que ce système que notre clientèle nous a demandé de créer aussi des Floating Boards indépendantes, pour qu'ils puissent les glisser sous des enceintes ou des électroniques de marque concurrente ou encore sous leur source.
Sous leur source ? Pour l'ampli on peut se douter qu'il faut éliminer les vibrations du/des transformateurs pour éviter l'apparition de champ triboélectrique entre les isolants et les conducteurs. Ca s'envisage aussi très bien sur un lecteur CD avec sa mécanique de rotation. Mais c'est beaucoup plus mystérieux pour l'électronique traitant des signaux informatiques comme les DAC ou les lecteurs multimédia. C'est là que notre philosophie nous murmure à l'oreille, tu l'entends ? Alors fais-le. Si tu n'as pas l'explication aujourd'hui, tu l'auras demain.
Dans cette optique, nous avons poussé la recherche du matériau idéal, pour la coupelle (qui doit être infiniment rigide pour ne pas « poinçonner » au point de contact de la bille, et sur la matière de la bille elle-même car là aussi ça s'entend. Nous sommes en cours de développement pour une nouvelle bille à base de carbure de tungstène.
Dernière édition par jean-jacques Bacquet le Mer 2 Déc 2020 - 16:14, édité 2 fois
Re: Pourquoi nos enceintes dansent ?
Ha oui pour avoir été copier, imité... jamais égalé, oui certain n'avait pas compris le fonctionnement et fabriquait de mauvais système en voulant innover.... billes en caoutchouc, support en bois, matériaux pas adapter.jean-jacques Bacquet a écrit:Inventé par Klinger Favre en 1997, parfois incompris, souvent imité mais jamais égalé, c'est un système simple constitué d'une bille et de 2 coupelles (le tout multiplié pas 3 pour avoir une assise stable)
La société Klinger Favre (sauf erreur) ne dépose jamais de brevet/patent de ses découvertes, préférant toujours innover que de se perdre dans les méandres de la paperasse et dilapider son temps et son argent.
Dernière édition par UnderTaker88 le Mer 18 Déc 2019 - 22:54, édité 1 fois
UnderTaker88- Membre Bleu
- Messages : 5
Date d'inscription : 16/10/2019
Age : 24
Re: Pourquoi nos enceintes dansent ?
Nous avons choisi de ne pas donner de nom, ni de personnes ni de marques.
Par contre, on peut noter que l'ampli précision Studio qui a reçu le diapason d'or en 2005, était déjà équipé depuis longtemps de ce système.
La première, c'est que ça coute horriblement cher, d'autant plus si on veut étendre le brevet à l'international.
La deuxième, c'est qu'un brevet n'est pas une interdiction de copier, elle n'est qu'une preuve du côté du patenteur qui déciderait de partir en justice. Et cette croisade là, il faut la mener soi-même, c'est beaucoup d'énergie et beaucoup de souffrance pour une issue très incertaine.
Enfin, il y a le temps et la précision que requière la rédaction d'un brevet qui sera "publié" (nous avons toujours trouvé que c'était un drôle de façon de tenir un secret) Pour toutes ces raisons, nous préférons aller de l'avant et découvrir ce que le futur nous réserve.
Par contre, si nous ne déposons pas de brevet, nous prenons cependant toutes les précautions nécessaires auprès de l'INPI pour être en mesure de prouver l'antériorité de nos découvertes en cas de litige.
Par contre, on peut noter que l'ampli précision Studio qui a reçu le diapason d'or en 2005, était déjà équipé depuis longtemps de ce système.
C'est vrai, nous préférons innover. Nous ne posons pas de brevet pour plusieurs raisons:UnderTaker88 a écrit:La société Klinger Favre (sauf erreur) ne dépose jamais de brevet/patent de ses découvertes, préférant toujours innover que de se perdre dans les méandres de la paperasse et dilapider son temps et son argent.
La première, c'est que ça coute horriblement cher, d'autant plus si on veut étendre le brevet à l'international.
La deuxième, c'est qu'un brevet n'est pas une interdiction de copier, elle n'est qu'une preuve du côté du patenteur qui déciderait de partir en justice. Et cette croisade là, il faut la mener soi-même, c'est beaucoup d'énergie et beaucoup de souffrance pour une issue très incertaine.
Enfin, il y a le temps et la précision que requière la rédaction d'un brevet qui sera "publié" (nous avons toujours trouvé que c'était un drôle de façon de tenir un secret) Pour toutes ces raisons, nous préférons aller de l'avant et découvrir ce que le futur nous réserve.
Par contre, si nous ne déposons pas de brevet, nous prenons cependant toutes les précautions nécessaires auprès de l'INPI pour être en mesure de prouver l'antériorité de nos découvertes en cas de litige.
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