synthèse de mon parcours en HIFI
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synthèse de mon parcours en HIFI
Bonjour,
Cela fait plusieurs années que je participe au forum et j'ai décrit plusieurs de mes installations ou projets. Un accident de parcours début 2022 a détruit quasiment la totalité de mes réalisations et équipements. Est-ce l'âge tout simplement ou le traumatisme qui a occasionné le bruit de fond permanent dans mes oreilles ? Toujours est-il que mon audition n'est plus un équipement fiable. J'ai donc réduit drastiquement mes exigences dans le domaine de l'écoute de la musique et ce qui fût ma pièce dédiée est aujourd'hui un simple sous-sol avec des placards, des étagères et pas mal de bazar.
Je me rends compte que j'ai plusieurs fois fait une présentation de mes systèmes, mais ne me suis jamais présenté comme il est généralement de bon ton de le faire.
Je vais plutôt faire une synthèse de mon parcours, en mettant l'accent sur les observations les plus marquantes qui me reviennent à l'esprit.
Aussi loin que je puisse faire remonter mes souvenirs, j’ai toujours été attiré par la musique et plus précisément par les moyens pouvant être mis en œuvre pour éprouver le plus grand plaisir à écouter de la musique enregistrée chez soi.
A l’adolescence, je bricolais déjà l’électrophone familial afin d’améliorer l’écoute des quelques microsillons que nous possédions.
Cela a commencé vers mes 14 ans par le remplacement du haut-parleur d’origine positionné dans le couvercle de mon tourne-disque par un haut-parleur « guitare » dans une boite un peu plus grande.
Ensuite, j’ai monté un ampli mono « Merlaud » en kit qui a remplacé l’ampli à lampes intégré à l’électrophone pour un son plus puissant.
Les chaines « HI FI » de certains de mes copains et l’équipement du « club musique » du lycée m’ont mis devant l’évidence de la qualité pitoyable du mien. Je travaillais tous les ans une partie des grandes vacances, et je réservais une partie du pécule récolté pour upgrader mon matériel audio.
J’ai commencé par m’offrir une platine vinyle Garrard avec cellule magnétique stéréo en lieu et place du tourne disque. Le magasin LAG à Paris, aujourd’hui disparu, m’a permis ce premier équipement à prix contenu. Il a fallu parallèlement remplacer l’ampli Merlaud par un kit BST stéréo et un préampli RIAA. Mon père m’a confectionné deux boites pour accueillir les deux HP bi-cône Siare de 20 cm en remplacement du HP guitare.
En plus de LAG, je fréquentais Nord-Radio, St-Quentin Radio, Cirque Radio, Perlor, qui me permettaient d’acquérir le matériel dont j’avais besoin pour expérimenter ce que je trouvais à réaliser dans les diverses revues qui forgeaient ma culture d’audiophile : Le haut parleur, la Nouvelle revue du son, l’Audiophile, Electronique Pratique, LED.
Quelques années ont passé, mes connaissances techniques se sont étoffées (Bac scientifique, études supérieures à Louis Lumière (BTS photo 1977) et j’ai entrepris quelques réalisations en attendant d’avoir un emploi stable qui me permettrait de m’équiper en matériel haut de gamme.
J’ai donc réalisé un préampli SRPP sur la base du schéma proposé dans le N° 7 de l’Audiophile. Transfo d’alim rebobiné dans un vieux transfo de TV, composants Perlor et montage en l’air sur barrettes à cosses. Le gain en émotion sur certains extraits musicaux était tel que j’ai entrepris la construction d’un ampli à lampes PP EL34 à partir d’un schéma pompé dans un numéro du Haut-Parleur.
Avril 1979. J’ai un CDD depuis 3 mois et m’offre ma première paire de vraies enceintes. J’étais parti acheter la paire de SAMPAN 311 dont je rêvais depuis un moment mais une fois chez ILLEL, pas très loin de la gare du Nord, je me suis décidé pour une paire de PHONOPHONE G1 qui avait été testée dans l’Audiophile et dans la NRDS et dont l’écoute m’avait semblé plus neutre que celle des Cabasse.
Le reste de l’année 1979 a été consacrée à l’achat de l’équipement qui tiendra jusqu’à la fin du siècle : Quad 405 + Quad 33 pour remplacer le matériel d’amplification à tubes DIY à la sécurité trop approximative, Platine Yamaha entraînement direct + cellule Shure. La première platine CD est arrivée 2 ou 3 ans plus tard, lorsque le CD150 Philips est descendu sous la barre psychologique des 3000 F
Ce système relativement encombrant mais satisfaisant dans les 25 m² des salons de mes deux premiers appartements a été également réinstallé dans le séjour de 35 m² lorsque j’ai fait construire mon pavillon en 1991.
Au début des années 2000, mon épouse n’en peut plus de l’encombrement des enceintes colonne, des câbles qui traînent par terre et des innombrables appareils qui remplissent le meuble TV. Je simplifie l’installation en intégrant un caisson de basses de plusieurs centaines de litres dans les murs ainsi que les hauts parleurs des 5 voies de mon nouvel ampli 5.1
La nouvelle installation n’a pas perdu de ses qualités sonores dans le séjour mais n’a pas gagné grand-chose non plus. Le principe du home-cinéma est parfait pour relancer l’économie du matériel audio-vidéo, mais n’apporte rien à l’audiophile soucieux de reproduire un concert à la maison. Par contre, l’esthétique a fait un bond en avant et libéré de la place. Le matériel supprimé a migré au sous-sol dans une pièce de 35 m² qui allait servir de laboratoire d’essai pour les multiples expérimentations que j’allais mener jusqu’à très récemment.
Autant la comparaison d’une vidéo actuelle en 4K sur un écran Oled de 65 pouces avec une vidéo VHS sur écran couleur 65 cm des années 80 montre une progression technique spectaculaire, autant un CD des années 80 écouté sur une chaîne HIFI de la même époque n’a rien à envier à un fichier « qualité CD » d’aujourd’hui écouté sur un ensemble HIFI actuel.
Dans le domaine de l’audio, autant la gestion des bibliothèques musicales a fait des progrès considérables en permettant à la terre entière d’avoir accès quasi instantanément aux millions de titres produits depuis un siècle, autant le matériel de restitution en a très peu fait. Soit en restant accessible à une très faible minorité, soit en standardisant avec un nivellement vers le bas, ce qui fait qu’un équipement haut de gamme des années 70-80 pourrait faire rougir la plupart des équipements « haut de gamme » actuels en termes d’émotion ressentie.
Cet état des lieux a pour conséquence le maintien d’une certaine catégorie d’audiophiles qui considèrent que le seul moyen de reproduire la musique chez soi avec un niveau de qualité digne de nos avancées technologiques est de mettre les mains dans le cambouis pour exploiter des solutions inexistantes dans le commerce ou inabordables lorsqu’elles existent. Je fais partie de cette communauté et ai expérimenté un grand nombre de solutions qui me semblaient pouvoir apporter l’émotion musicale.
Le but de cet article est aussi de lister mes expérimentations les plus marquantes et de mentionner les gains que j’ai pu en tirer. Cette réflexion peut être un point de départ pour établir le cahier des charges d’un nouveau système.
Le premier point dont je voudrais parler est l’acoustique de la pièce d’écoute. Dans ce chapitre, le positionnement des enceintes ou plus précisément du ou des hauts parleurs doit être étudié. Le positionnement de l’auditeur et du micro lors des mesures doit également être étudié. Cela génère des centaines de combinaisons. A chacune d’elle il se forme des réflexions sur les murs, sol, plafond et les meubles présents dans la pièce. Une écoute près des enceintes diminuera le taux de sons réfléchis. Un amortissement plus important des murs avec de la laine de coton les « éloignera » en simulant une écoute de plus grande proximité.
Au fur et à mesure que je testais différentes solutions techniques, j’améliorais également le traitement acoustique de la pièce en supprimant progressivement les réflexions. J’ai pu constater qu’au fur et à mesure que le son devenait plus précis à l’oreille, les mesures devenaient également plus cohérentes. Mes dernières expérimentations ont été menées dans une pièce très amortie avec 36 panneaux de laine de coton de 120 X 60 cm aux murs et au plafond. Malgré un système en quadri-amplification avec filtrage actif FIR 4 voies, la phase était parfaitement corrigée au point d’écoute, le step conforme au step théorique et les 4 impulsions synchronisées et symétriques.
Si le but recherché, en plus d’une écoute de haut niveau, est une mise au point rigoureuse du système avec courbe de réponse linéaire, un parfait alignement temporel des différentes voies, un step parfait et une phase droite sur 0° de 50 à 20000 Hz, il serait illusoire de l’envisager dans une pièce domestique sans traitement.
Le deuxième point que je voudrais évoquer est la transformation de mes enceintes Phonophone G1 lorsque les suspensions des boomers sont parties en poussière. Les hauts parleurs d’origine étant introuvables et d’un niveau apparent de qualité insuffisant pour envisager une réparation plus chère que des HP neufs, j’ai transformé ces enceintes en enceintes amplifiées. Dans l’ébénisterie d’origine, j’ai placé deux HP de 13 cm en appolito autour d’un tweeter à dôme soie dans une charge close et un 25 cm pour le grave. J’ai placé l’alimentation dans la chambre inférieure destinée à l’origine au résonateur et conçu un circuit imprimé comportant un filtre actif 3 voies à niveaux réglables à partir d’amplis OP NE5532 et trois amplis à base de LM3886.
Bien que ne disposant pas à l’époque du matériel de mesure avec micro de mesure nécessaire à une mise au point convenable des enceintes (j’avais juste un vieil oscillo et un multimètre) les réglages à l’oreille m’ont permis de constater que le passage en multi-amplification avec filtrage actif avait totalement transfiguré l'écoute : dynamique plus importante, intelligibilité de la musique, sensation de pouvoir écouter les instruments séparément.
J’avais déjà perçu cette amélioration de l’intelligibilité de la musique lors du passage en bi-amplification dans le salon. Dans un premier temps, les caissons de plusieurs centaines de litres étaient filtrés en passif avec deux couronnes de fil de cuivre en 2,5² et un condensateur et alimentés par le Quad 405 tout comme les HP frontaux encastrés dans les murs. J’ai fabriqué un ampli mono de 120W avec un PP de LM3886 et récupéré le signal en sortie du Quad 33 pour le mixer en mono et le filtrer en actif vers 60 Hz avant de l’envoyer vers les caissons.
En conclusion, quelque soit le nombre de voies qui compose le système, je suis partisan de mettre un ampli sur chaque voie, filtré en conséquence.
Lors de la conception d’un système de restitution sonore, une question primordiale se pose. En combien de parties doit-on partager le spectre audible ?
- Confier la totalité du spectre à un seul HP large bande ?
- Utiliser un HP large bande de petit diamètre et ajouter une voie grave ?
- Utiliser un HP large bande de grand diamètre et ajouter un tweeter ?
- Utiliser un HP large bande de 17 ou 21 cm et ajouter une voie sub et un tweeter ?
- Partager le spectre en 2, mais alors quelle fréquence de coupure ?
- Partager le spectre en 3 ? de façon égale ? 20-200 / 200-2000 / 2000-20000 ?
- Partager le spectre en 4, voire en 5 ?
Je n’ai jamais expérimenté le large bande seul. Les bonnes raisons pour le faire sont nombreuses, mais je n’ai jamais réussi à trouver la perle rare qui me donne envie d'essayer. La courbe de réponse est presque toujours physiologique.
J’ai regardé de près la solution de type Tannoy Westminster, qui est une 2 voies avec tweeter concentrique. Bien qu’elle ait l’allure d’un large bande elle est à classer dans la catégorie du large bande de grand diamètre avec ajout d’un tweeter. Il existe de nombreux hauts parleurs professionnels à tweeter coaxial qui permettraient une réalisation abordable. Ce qui fait le prix d'un Westminster tient pour beaucoup dans l'incroyable complexité de la réalisation du meuble !
Les systèmes avec lesquels j’ai eu de bons résultats sont des 3 ou 4 voies. A chaque fois, je suis parti du principe qu’il fallait utiliser un seul haut-parleur pour couvrir la quasi-totalité des fondamentales des instruments de musique ainsi que la voix humaine. Une paire de 13 cm collés l’un contre l’autre pour un meilleur couplage des 2 membranes permet de couvrir les fréquences de 100 à 5000 Hz. En dessous de 100 Hz, j’ai obtenu des résultats exceptionnels avec un push pull de subwoofers 38 cm double bobine dans 220 litres environ. Le volume entre les 2 HP était de 30 litres environ et le HP interne chargé dans 190 litres BR accordé vers 22 Hz. Pour la réalisation, je me suis inspiré du modèle " Conséquence " de Dynaudio. Pour le tweeter, la plupart des dômes soie de 25 mm que j’ai utilisés présentaient une faible distorsion et une excellente linéarité. Mention spéciale pour le DT254 Monacor peu onéreux, très linéaire et qui descend très bas.
Malheureusement, je n’ai pas réussi à mettre en œuvre cette combinaison prometteuse car même dans mon local traité la zone 100-250 Hz ne peut être reproduite correctement ni par le sub placé dans les angles pour une reproduction linéaire de 20 à 100 Hz, ni par les 13 cm qui sont faiblards entre 100 et 150 Hz et présentent de multiples accidents de linéarité entre 100 et 250 Hz dus aux rebonds dans la pièce lorsqu’ils sont placés pour une image stéréo idéale.
J’ai toutefois réussi à approcher la perfection en ajoutant une quatrième voie (100-250 Hz) formée de 2 caissons avec chacun 4 HP de 17 cm placés contre chacun des murs latéraux et légèrement avancés. Le MiniDSP OpenDRC DA-8 autorisait cette mise au point grâce aux réglages de paramètres et filtres FIR sur chacun des 8 canaux.
Cette dernière installation a été pour moi une grande satisfaction et j’ai tenté de la reproduire dans mon salon. Une fois les réglages effectués à la mesure l’écoute était très décevante. Première fautive, une acoustique accusant un Topt en forme de cloche avec le 100 Hz et le 10000 Hz à 400 ms et le 1000 Hz autour de 600 ms contre 250 ms de 100 à 10000 Hz au sous-sol
Question des pentes de filtrage :
6, 12, 18, 24, 48 ? symétriques ? Linkwitz Riley ? Butterworth ?
Pour des raisons mathématiques/physiques, je préfère les pentes Linkwitz Riley symétriques car à la fréquence de coupure, 86 dB + 86 dB en phase, çà devrait faire 92 dB. C’est le cas avec Linkwitz Riley et pas avec Butterworth. Les pentes faibles tourmentent moins la phase, mais si on peut se permettre les FIR à phase linéaire, un 24 dB/octave ou un 48 dB/octave permettent de rester dans la meilleure plage de fonctionnement de chaque haut-parleur sans la moindre distorsion de phase ajoutée.
Cependant, à l’écoute il y aura fatalement toujours quelqu’un pour préférer un passe bas à 12 dB/oct mixé à un passe haut à 18 dB/oct. Si ses oreilles sont satisfaites, alors il aura raison d'assumer.
Récemment, j’ai expérimenté un système deux voies dont le grave est composé d’un 38cm à membrane lourde et l’aigu d’un tweeter à dôme de 25 mm. L’ensemble est filtré à 2000 Hz à 24 dB/oct et cela fonctionne à la mesure et à l’écoute. Le rendu n’est pas spécialement d’une grande finesse, mais mon jugement auditif est à présent facilement mis à défaut. J’aurais pu améliorer les choses en remplaçant le 25 mm par un DT254 Monacor qui descend beaucoup plus bas que l’actuel Audax K3 et encaisse beaucoup plus de puissance, mais j’ai préféré essayer encore autre chose.
En effet, je viens de recevoir une paire de Visaton FRS 8 M, large bande de 78 mm de diamètre et 30 W RMS donnés pour fonctionner de 100 à 20000 Hz, plutôt 200 à 20000 Hz au vu des courbes constructeur. Le but est de tester l’écoute d’un tel système où le 38 cm pourra être filtré entre 200 et 500 Hz pour un fonctionnement idéal. Quant au Visaton, ce sera la distorsion à fort niveau qui indiquera les limites et le meilleur compromis. Mais qu’en est-il de l’aigu subjectif d’un tel haut-parleur ? Le K3 à dôme ne dépasse pas 0,5 % de DHT de 2000 à 10000 Hz à fort niveau. Le Visaton fera-t-il aussi bien ?
à suivre pour ce qui concerne le Visaton...
Cela fait plusieurs années que je participe au forum et j'ai décrit plusieurs de mes installations ou projets. Un accident de parcours début 2022 a détruit quasiment la totalité de mes réalisations et équipements. Est-ce l'âge tout simplement ou le traumatisme qui a occasionné le bruit de fond permanent dans mes oreilles ? Toujours est-il que mon audition n'est plus un équipement fiable. J'ai donc réduit drastiquement mes exigences dans le domaine de l'écoute de la musique et ce qui fût ma pièce dédiée est aujourd'hui un simple sous-sol avec des placards, des étagères et pas mal de bazar.
Je me rends compte que j'ai plusieurs fois fait une présentation de mes systèmes, mais ne me suis jamais présenté comme il est généralement de bon ton de le faire.
Je vais plutôt faire une synthèse de mon parcours, en mettant l'accent sur les observations les plus marquantes qui me reviennent à l'esprit.
Aussi loin que je puisse faire remonter mes souvenirs, j’ai toujours été attiré par la musique et plus précisément par les moyens pouvant être mis en œuvre pour éprouver le plus grand plaisir à écouter de la musique enregistrée chez soi.
A l’adolescence, je bricolais déjà l’électrophone familial afin d’améliorer l’écoute des quelques microsillons que nous possédions.
Cela a commencé vers mes 14 ans par le remplacement du haut-parleur d’origine positionné dans le couvercle de mon tourne-disque par un haut-parleur « guitare » dans une boite un peu plus grande.
Ensuite, j’ai monté un ampli mono « Merlaud » en kit qui a remplacé l’ampli à lampes intégré à l’électrophone pour un son plus puissant.
Les chaines « HI FI » de certains de mes copains et l’équipement du « club musique » du lycée m’ont mis devant l’évidence de la qualité pitoyable du mien. Je travaillais tous les ans une partie des grandes vacances, et je réservais une partie du pécule récolté pour upgrader mon matériel audio.
J’ai commencé par m’offrir une platine vinyle Garrard avec cellule magnétique stéréo en lieu et place du tourne disque. Le magasin LAG à Paris, aujourd’hui disparu, m’a permis ce premier équipement à prix contenu. Il a fallu parallèlement remplacer l’ampli Merlaud par un kit BST stéréo et un préampli RIAA. Mon père m’a confectionné deux boites pour accueillir les deux HP bi-cône Siare de 20 cm en remplacement du HP guitare.
En plus de LAG, je fréquentais Nord-Radio, St-Quentin Radio, Cirque Radio, Perlor, qui me permettaient d’acquérir le matériel dont j’avais besoin pour expérimenter ce que je trouvais à réaliser dans les diverses revues qui forgeaient ma culture d’audiophile : Le haut parleur, la Nouvelle revue du son, l’Audiophile, Electronique Pratique, LED.
Quelques années ont passé, mes connaissances techniques se sont étoffées (Bac scientifique, études supérieures à Louis Lumière (BTS photo 1977) et j’ai entrepris quelques réalisations en attendant d’avoir un emploi stable qui me permettrait de m’équiper en matériel haut de gamme.
J’ai donc réalisé un préampli SRPP sur la base du schéma proposé dans le N° 7 de l’Audiophile. Transfo d’alim rebobiné dans un vieux transfo de TV, composants Perlor et montage en l’air sur barrettes à cosses. Le gain en émotion sur certains extraits musicaux était tel que j’ai entrepris la construction d’un ampli à lampes PP EL34 à partir d’un schéma pompé dans un numéro du Haut-Parleur.
Avril 1979. J’ai un CDD depuis 3 mois et m’offre ma première paire de vraies enceintes. J’étais parti acheter la paire de SAMPAN 311 dont je rêvais depuis un moment mais une fois chez ILLEL, pas très loin de la gare du Nord, je me suis décidé pour une paire de PHONOPHONE G1 qui avait été testée dans l’Audiophile et dans la NRDS et dont l’écoute m’avait semblé plus neutre que celle des Cabasse.
Le reste de l’année 1979 a été consacrée à l’achat de l’équipement qui tiendra jusqu’à la fin du siècle : Quad 405 + Quad 33 pour remplacer le matériel d’amplification à tubes DIY à la sécurité trop approximative, Platine Yamaha entraînement direct + cellule Shure. La première platine CD est arrivée 2 ou 3 ans plus tard, lorsque le CD150 Philips est descendu sous la barre psychologique des 3000 F
Ce système relativement encombrant mais satisfaisant dans les 25 m² des salons de mes deux premiers appartements a été également réinstallé dans le séjour de 35 m² lorsque j’ai fait construire mon pavillon en 1991.
Au début des années 2000, mon épouse n’en peut plus de l’encombrement des enceintes colonne, des câbles qui traînent par terre et des innombrables appareils qui remplissent le meuble TV. Je simplifie l’installation en intégrant un caisson de basses de plusieurs centaines de litres dans les murs ainsi que les hauts parleurs des 5 voies de mon nouvel ampli 5.1
La nouvelle installation n’a pas perdu de ses qualités sonores dans le séjour mais n’a pas gagné grand-chose non plus. Le principe du home-cinéma est parfait pour relancer l’économie du matériel audio-vidéo, mais n’apporte rien à l’audiophile soucieux de reproduire un concert à la maison. Par contre, l’esthétique a fait un bond en avant et libéré de la place. Le matériel supprimé a migré au sous-sol dans une pièce de 35 m² qui allait servir de laboratoire d’essai pour les multiples expérimentations que j’allais mener jusqu’à très récemment.
Autant la comparaison d’une vidéo actuelle en 4K sur un écran Oled de 65 pouces avec une vidéo VHS sur écran couleur 65 cm des années 80 montre une progression technique spectaculaire, autant un CD des années 80 écouté sur une chaîne HIFI de la même époque n’a rien à envier à un fichier « qualité CD » d’aujourd’hui écouté sur un ensemble HIFI actuel.
Dans le domaine de l’audio, autant la gestion des bibliothèques musicales a fait des progrès considérables en permettant à la terre entière d’avoir accès quasi instantanément aux millions de titres produits depuis un siècle, autant le matériel de restitution en a très peu fait. Soit en restant accessible à une très faible minorité, soit en standardisant avec un nivellement vers le bas, ce qui fait qu’un équipement haut de gamme des années 70-80 pourrait faire rougir la plupart des équipements « haut de gamme » actuels en termes d’émotion ressentie.
Cet état des lieux a pour conséquence le maintien d’une certaine catégorie d’audiophiles qui considèrent que le seul moyen de reproduire la musique chez soi avec un niveau de qualité digne de nos avancées technologiques est de mettre les mains dans le cambouis pour exploiter des solutions inexistantes dans le commerce ou inabordables lorsqu’elles existent. Je fais partie de cette communauté et ai expérimenté un grand nombre de solutions qui me semblaient pouvoir apporter l’émotion musicale.
Le but de cet article est aussi de lister mes expérimentations les plus marquantes et de mentionner les gains que j’ai pu en tirer. Cette réflexion peut être un point de départ pour établir le cahier des charges d’un nouveau système.
Le premier point dont je voudrais parler est l’acoustique de la pièce d’écoute. Dans ce chapitre, le positionnement des enceintes ou plus précisément du ou des hauts parleurs doit être étudié. Le positionnement de l’auditeur et du micro lors des mesures doit également être étudié. Cela génère des centaines de combinaisons. A chacune d’elle il se forme des réflexions sur les murs, sol, plafond et les meubles présents dans la pièce. Une écoute près des enceintes diminuera le taux de sons réfléchis. Un amortissement plus important des murs avec de la laine de coton les « éloignera » en simulant une écoute de plus grande proximité.
Au fur et à mesure que je testais différentes solutions techniques, j’améliorais également le traitement acoustique de la pièce en supprimant progressivement les réflexions. J’ai pu constater qu’au fur et à mesure que le son devenait plus précis à l’oreille, les mesures devenaient également plus cohérentes. Mes dernières expérimentations ont été menées dans une pièce très amortie avec 36 panneaux de laine de coton de 120 X 60 cm aux murs et au plafond. Malgré un système en quadri-amplification avec filtrage actif FIR 4 voies, la phase était parfaitement corrigée au point d’écoute, le step conforme au step théorique et les 4 impulsions synchronisées et symétriques.
Si le but recherché, en plus d’une écoute de haut niveau, est une mise au point rigoureuse du système avec courbe de réponse linéaire, un parfait alignement temporel des différentes voies, un step parfait et une phase droite sur 0° de 50 à 20000 Hz, il serait illusoire de l’envisager dans une pièce domestique sans traitement.
Le deuxième point que je voudrais évoquer est la transformation de mes enceintes Phonophone G1 lorsque les suspensions des boomers sont parties en poussière. Les hauts parleurs d’origine étant introuvables et d’un niveau apparent de qualité insuffisant pour envisager une réparation plus chère que des HP neufs, j’ai transformé ces enceintes en enceintes amplifiées. Dans l’ébénisterie d’origine, j’ai placé deux HP de 13 cm en appolito autour d’un tweeter à dôme soie dans une charge close et un 25 cm pour le grave. J’ai placé l’alimentation dans la chambre inférieure destinée à l’origine au résonateur et conçu un circuit imprimé comportant un filtre actif 3 voies à niveaux réglables à partir d’amplis OP NE5532 et trois amplis à base de LM3886.
Bien que ne disposant pas à l’époque du matériel de mesure avec micro de mesure nécessaire à une mise au point convenable des enceintes (j’avais juste un vieil oscillo et un multimètre) les réglages à l’oreille m’ont permis de constater que le passage en multi-amplification avec filtrage actif avait totalement transfiguré l'écoute : dynamique plus importante, intelligibilité de la musique, sensation de pouvoir écouter les instruments séparément.
J’avais déjà perçu cette amélioration de l’intelligibilité de la musique lors du passage en bi-amplification dans le salon. Dans un premier temps, les caissons de plusieurs centaines de litres étaient filtrés en passif avec deux couronnes de fil de cuivre en 2,5² et un condensateur et alimentés par le Quad 405 tout comme les HP frontaux encastrés dans les murs. J’ai fabriqué un ampli mono de 120W avec un PP de LM3886 et récupéré le signal en sortie du Quad 33 pour le mixer en mono et le filtrer en actif vers 60 Hz avant de l’envoyer vers les caissons.
En conclusion, quelque soit le nombre de voies qui compose le système, je suis partisan de mettre un ampli sur chaque voie, filtré en conséquence.
Lors de la conception d’un système de restitution sonore, une question primordiale se pose. En combien de parties doit-on partager le spectre audible ?
- Confier la totalité du spectre à un seul HP large bande ?
- Utiliser un HP large bande de petit diamètre et ajouter une voie grave ?
- Utiliser un HP large bande de grand diamètre et ajouter un tweeter ?
- Utiliser un HP large bande de 17 ou 21 cm et ajouter une voie sub et un tweeter ?
- Partager le spectre en 2, mais alors quelle fréquence de coupure ?
- Partager le spectre en 3 ? de façon égale ? 20-200 / 200-2000 / 2000-20000 ?
- Partager le spectre en 4, voire en 5 ?
Je n’ai jamais expérimenté le large bande seul. Les bonnes raisons pour le faire sont nombreuses, mais je n’ai jamais réussi à trouver la perle rare qui me donne envie d'essayer. La courbe de réponse est presque toujours physiologique.
J’ai regardé de près la solution de type Tannoy Westminster, qui est une 2 voies avec tweeter concentrique. Bien qu’elle ait l’allure d’un large bande elle est à classer dans la catégorie du large bande de grand diamètre avec ajout d’un tweeter. Il existe de nombreux hauts parleurs professionnels à tweeter coaxial qui permettraient une réalisation abordable. Ce qui fait le prix d'un Westminster tient pour beaucoup dans l'incroyable complexité de la réalisation du meuble !
Les systèmes avec lesquels j’ai eu de bons résultats sont des 3 ou 4 voies. A chaque fois, je suis parti du principe qu’il fallait utiliser un seul haut-parleur pour couvrir la quasi-totalité des fondamentales des instruments de musique ainsi que la voix humaine. Une paire de 13 cm collés l’un contre l’autre pour un meilleur couplage des 2 membranes permet de couvrir les fréquences de 100 à 5000 Hz. En dessous de 100 Hz, j’ai obtenu des résultats exceptionnels avec un push pull de subwoofers 38 cm double bobine dans 220 litres environ. Le volume entre les 2 HP était de 30 litres environ et le HP interne chargé dans 190 litres BR accordé vers 22 Hz. Pour la réalisation, je me suis inspiré du modèle " Conséquence " de Dynaudio. Pour le tweeter, la plupart des dômes soie de 25 mm que j’ai utilisés présentaient une faible distorsion et une excellente linéarité. Mention spéciale pour le DT254 Monacor peu onéreux, très linéaire et qui descend très bas.
Malheureusement, je n’ai pas réussi à mettre en œuvre cette combinaison prometteuse car même dans mon local traité la zone 100-250 Hz ne peut être reproduite correctement ni par le sub placé dans les angles pour une reproduction linéaire de 20 à 100 Hz, ni par les 13 cm qui sont faiblards entre 100 et 150 Hz et présentent de multiples accidents de linéarité entre 100 et 250 Hz dus aux rebonds dans la pièce lorsqu’ils sont placés pour une image stéréo idéale.
J’ai toutefois réussi à approcher la perfection en ajoutant une quatrième voie (100-250 Hz) formée de 2 caissons avec chacun 4 HP de 17 cm placés contre chacun des murs latéraux et légèrement avancés. Le MiniDSP OpenDRC DA-8 autorisait cette mise au point grâce aux réglages de paramètres et filtres FIR sur chacun des 8 canaux.
Cette dernière installation a été pour moi une grande satisfaction et j’ai tenté de la reproduire dans mon salon. Une fois les réglages effectués à la mesure l’écoute était très décevante. Première fautive, une acoustique accusant un Topt en forme de cloche avec le 100 Hz et le 10000 Hz à 400 ms et le 1000 Hz autour de 600 ms contre 250 ms de 100 à 10000 Hz au sous-sol
Question des pentes de filtrage :
6, 12, 18, 24, 48 ? symétriques ? Linkwitz Riley ? Butterworth ?
Pour des raisons mathématiques/physiques, je préfère les pentes Linkwitz Riley symétriques car à la fréquence de coupure, 86 dB + 86 dB en phase, çà devrait faire 92 dB. C’est le cas avec Linkwitz Riley et pas avec Butterworth. Les pentes faibles tourmentent moins la phase, mais si on peut se permettre les FIR à phase linéaire, un 24 dB/octave ou un 48 dB/octave permettent de rester dans la meilleure plage de fonctionnement de chaque haut-parleur sans la moindre distorsion de phase ajoutée.
Cependant, à l’écoute il y aura fatalement toujours quelqu’un pour préférer un passe bas à 12 dB/oct mixé à un passe haut à 18 dB/oct. Si ses oreilles sont satisfaites, alors il aura raison d'assumer.
Récemment, j’ai expérimenté un système deux voies dont le grave est composé d’un 38cm à membrane lourde et l’aigu d’un tweeter à dôme de 25 mm. L’ensemble est filtré à 2000 Hz à 24 dB/oct et cela fonctionne à la mesure et à l’écoute. Le rendu n’est pas spécialement d’une grande finesse, mais mon jugement auditif est à présent facilement mis à défaut. J’aurais pu améliorer les choses en remplaçant le 25 mm par un DT254 Monacor qui descend beaucoup plus bas que l’actuel Audax K3 et encaisse beaucoup plus de puissance, mais j’ai préféré essayer encore autre chose.
En effet, je viens de recevoir une paire de Visaton FRS 8 M, large bande de 78 mm de diamètre et 30 W RMS donnés pour fonctionner de 100 à 20000 Hz, plutôt 200 à 20000 Hz au vu des courbes constructeur. Le but est de tester l’écoute d’un tel système où le 38 cm pourra être filtré entre 200 et 500 Hz pour un fonctionnement idéal. Quant au Visaton, ce sera la distorsion à fort niveau qui indiquera les limites et le meilleur compromis. Mais qu’en est-il de l’aigu subjectif d’un tel haut-parleur ? Le K3 à dôme ne dépasse pas 0,5 % de DHT de 2000 à 10000 Hz à fort niveau. Le Visaton fera-t-il aussi bien ?
à suivre pour ce qui concerne le Visaton...
luiscrepy- Membre Bleu
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Localisation : oise
Re: synthèse de mon parcours en HIFI
Merci pour le partage, je vais attendre la suite patiemment
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Use your ears to listen to music not as an analyzer." (solderdude)
Flo- Membre Bleu
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Date d'inscription : 14/12/2023
Localisation : Suisse
Re: synthèse de mon parcours en HIFI
Voilà, j'ai installé les nouveaux petits hauts-parleurs large bande Visaton et ai procédé à toute une série de mesures afin de choisir la fréquence de coupure et la pente.
Je dois admettre que j'avais une idée préconçue de ce que j'allais adopter et la batterie de combinaisons testée n'a fait que confirmer que les réglages définitifs seraient un passe-bas Linkwitz Riley de 24 dB par octave à 500 Hz pour les 38 cm de grave et un passe-haut à 24 dB par octave à 500 Hz également pour le Visaton.
Pour rappel, l'installation dont je dispose dans le séjour actuellement est la suivante :
Le cœur du système est un ampli AV Marantz NR 1510. Les sources sont une box SFR avec décodeur TV 4K, un lecteur blu-ray et un disque dur avec quelques milliers de fichiers audio et vidéo. Le téléviseur est un OLED 65 pouces LG 4K pilotant aussi PRIME VIDEO, NETFLIX 4K et YOUTUBE. L'image 4K provenant de l'interface LG est bien supérieure à celle proposée par le décodeur TV de la box SFR, notamment la fluidité des travelling ou panoramiques. L'ensemble est en réseau par Ethernet bien que le WIFI 6 soit également possible. Le retour son de la télé vers l'ampli se fait en numérique optique.
Bien que l'ampli décode le 5.1, je n'exploite que la stéréo et la sortie SUB.
Grace à un ampli supplémentaire 4X 50W avec DSP intégré, le the t.racks DSP 4x4 Mini Amp, je peux basculer entre deux systèmes distincts dans le salon. L'ampli Marantz est branché en permanence sur des enceintes frontales encastrée de part et d'autre de l'écran 65 pouces. Ce sont des Elipson IC8 2 voies de 20 cm de diamètre. Tout est câblé de façon à pouvoir passer en bi-amplification en utilisant les voies frontales d'amplification du Marantz pour le grave et les voies arrière pour les tweeters des Elipson. J'ai déjà posté ici un sujet à ce propos et je peux revenir à cette solution en quelques minutes.
L'alternative est de couper les sorties de l'ampli Marantz (un interrupteur bipolaire fixé dans le meuble) et d'allumer l'ampli T-RACK branché en permanence sur des HP de 38 cm pour le grave et deux petits hauts parleurs pour l'aigu. Cette deuxième installation a une vocation purement HIFI pour la musique alors que les Elipson encastrées sont universelles TV/musique/cinéma.
L'installation Elipson est correcte, mais n'a aucune prétention à égaler le système en pièce dédiée que je possédais avant 2022. Je peux l'améliorer en exploitant les caissons de grave prêts à être mis en service et/ou en repassant en bi-amplification grâce aux amplificateurs inutilisés du Marantz.
C'est pour cette raison que j'ai ajouté la possibilité d'un deuxième système dont la source est la sortie PRE OUT du Marantz et la restitution en deux voies se fait sur les caissons de grave pour le grave-médium et sur des petits hauts parleurs pour le médium-aigu. Le choix de la source et le réglage de volume se font sur le Marantz et la gestion du filtrage, de l'égalisation et de l'amplification grâce au T-RACK.
Jusqu'à présent le grave était coupé vers 2000 Hz à 24 dB/oct et un tweeter à dôme soie de 25mm reprenait le relai à cette fréquence. Cela fonctionnait mais sans grande finesse car, même si le 38 cm monte à 2 kHz sans distorsion, c'est un HP de conception sub double bobine à membrane lourde et fréquence de résonance très basse. Il n'est donc pas conçu pour restituer un médium raffiné.
J'ai donc remplacé le tweeter par un large bande de petit diamètre susceptible de prendre le relai à 250 ou 500 Hz et de monter jusqu'à 20000 Hz.
Les mesures montrent que cela fonctionne aussi et même mieux qu'avec le tweeter car le large bande est parfait à partir de 500 Hz et pourra encaisser plus de puissance et le 38 cm est dans sa plage de confort.
Les mesures dans l'axe indiquent un 20000 Hz sans distorsion et sans atténuation et un montage sans orientation vers la zone d'écoute (écoute hors de l'axe de 23° environ) n'accuse un début d'affaiblissement qu'à partir de 15 kHz.
Je suis donc passé à l'écoute pour valider (ou pas)
Quelques morceaux à niveau moyen puis à fort niveau. Rendu un peu fouillis pas très précis. Je passe sur les Elipson avec un même morceau. Bien que la contre basse de The DeadSouth perde du niveau, les autres instruments comme le banjo gagnent en présence et en définition. Un voile est enlevé.
Les petits hauts parleurs fonctionnent, mais on est loin d'une restitution qui permette l'illusion du concert. Heureusement, ce n'est que 13 € pièce de dépensé pour rien.
Je vais plutôt soigner l'installation "Elipson". Je vais les repasser en bi-amplification et confier la zone 20-60 ou 80 Hz aux 38cm pilotés par le T-RACK branché sur la sortie SUB du Marantz.
PS : j'ajouterai quelques illustrations si le sujet déchaîne les passions.
Je dois admettre que j'avais une idée préconçue de ce que j'allais adopter et la batterie de combinaisons testée n'a fait que confirmer que les réglages définitifs seraient un passe-bas Linkwitz Riley de 24 dB par octave à 500 Hz pour les 38 cm de grave et un passe-haut à 24 dB par octave à 500 Hz également pour le Visaton.
Pour rappel, l'installation dont je dispose dans le séjour actuellement est la suivante :
Le cœur du système est un ampli AV Marantz NR 1510. Les sources sont une box SFR avec décodeur TV 4K, un lecteur blu-ray et un disque dur avec quelques milliers de fichiers audio et vidéo. Le téléviseur est un OLED 65 pouces LG 4K pilotant aussi PRIME VIDEO, NETFLIX 4K et YOUTUBE. L'image 4K provenant de l'interface LG est bien supérieure à celle proposée par le décodeur TV de la box SFR, notamment la fluidité des travelling ou panoramiques. L'ensemble est en réseau par Ethernet bien que le WIFI 6 soit également possible. Le retour son de la télé vers l'ampli se fait en numérique optique.
Bien que l'ampli décode le 5.1, je n'exploite que la stéréo et la sortie SUB.
Grace à un ampli supplémentaire 4X 50W avec DSP intégré, le the t.racks DSP 4x4 Mini Amp, je peux basculer entre deux systèmes distincts dans le salon. L'ampli Marantz est branché en permanence sur des enceintes frontales encastrée de part et d'autre de l'écran 65 pouces. Ce sont des Elipson IC8 2 voies de 20 cm de diamètre. Tout est câblé de façon à pouvoir passer en bi-amplification en utilisant les voies frontales d'amplification du Marantz pour le grave et les voies arrière pour les tweeters des Elipson. J'ai déjà posté ici un sujet à ce propos et je peux revenir à cette solution en quelques minutes.
L'alternative est de couper les sorties de l'ampli Marantz (un interrupteur bipolaire fixé dans le meuble) et d'allumer l'ampli T-RACK branché en permanence sur des HP de 38 cm pour le grave et deux petits hauts parleurs pour l'aigu. Cette deuxième installation a une vocation purement HIFI pour la musique alors que les Elipson encastrées sont universelles TV/musique/cinéma.
L'installation Elipson est correcte, mais n'a aucune prétention à égaler le système en pièce dédiée que je possédais avant 2022. Je peux l'améliorer en exploitant les caissons de grave prêts à être mis en service et/ou en repassant en bi-amplification grâce aux amplificateurs inutilisés du Marantz.
C'est pour cette raison que j'ai ajouté la possibilité d'un deuxième système dont la source est la sortie PRE OUT du Marantz et la restitution en deux voies se fait sur les caissons de grave pour le grave-médium et sur des petits hauts parleurs pour le médium-aigu. Le choix de la source et le réglage de volume se font sur le Marantz et la gestion du filtrage, de l'égalisation et de l'amplification grâce au T-RACK.
Jusqu'à présent le grave était coupé vers 2000 Hz à 24 dB/oct et un tweeter à dôme soie de 25mm reprenait le relai à cette fréquence. Cela fonctionnait mais sans grande finesse car, même si le 38 cm monte à 2 kHz sans distorsion, c'est un HP de conception sub double bobine à membrane lourde et fréquence de résonance très basse. Il n'est donc pas conçu pour restituer un médium raffiné.
J'ai donc remplacé le tweeter par un large bande de petit diamètre susceptible de prendre le relai à 250 ou 500 Hz et de monter jusqu'à 20000 Hz.
Les mesures montrent que cela fonctionne aussi et même mieux qu'avec le tweeter car le large bande est parfait à partir de 500 Hz et pourra encaisser plus de puissance et le 38 cm est dans sa plage de confort.
Les mesures dans l'axe indiquent un 20000 Hz sans distorsion et sans atténuation et un montage sans orientation vers la zone d'écoute (écoute hors de l'axe de 23° environ) n'accuse un début d'affaiblissement qu'à partir de 15 kHz.
Je suis donc passé à l'écoute pour valider (ou pas)
Quelques morceaux à niveau moyen puis à fort niveau. Rendu un peu fouillis pas très précis. Je passe sur les Elipson avec un même morceau. Bien que la contre basse de The DeadSouth perde du niveau, les autres instruments comme le banjo gagnent en présence et en définition. Un voile est enlevé.
Les petits hauts parleurs fonctionnent, mais on est loin d'une restitution qui permette l'illusion du concert. Heureusement, ce n'est que 13 € pièce de dépensé pour rien.
Je vais plutôt soigner l'installation "Elipson". Je vais les repasser en bi-amplification et confier la zone 20-60 ou 80 Hz aux 38cm pilotés par le T-RACK branché sur la sortie SUB du Marantz.
PS : j'ajouterai quelques illustrations si le sujet déchaîne les passions.
luiscrepy- Membre Bleu
- Messages : 414
Date d'inscription : 06/12/2019
Age : 68
Localisation : oise
Re: synthèse de mon parcours en HIFI
Merci pour ce partage. Admirable parcours
Aerotone3D- Membre Bleu
- Messages : 2
Date d'inscription : 04/06/2023
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