La lecture analogique dans le livre de Francis Ibre
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GG14
paskwalito
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benoitquad
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La lecture analogique dans le livre de Francis Ibre
Bonjour Francis, bonjour à tous,
J'ai l'impression que l'on a peu de chances de voir une troisième édition apparaître mais au cas où cela se préparait, pourquoi ne pas inclure une partie consacrée à la platine vinyle en DIY ?
Les pièces bien réalisées d'une LP12 sont peu chères d'occasion : à partir de 200 euros pour le plateau et sa crapaudine, quant au moteur, on peut le trouver gratuitement ou presque avec son alimentation Valhalla, auprès de ceux qui sont montés en gamme !
On trouve aussi des plans d'alimentation du moteur sur Internet. Il est facile de beaucoup améliorer la Valhalla et d'approcher voire dépasser le Lingo. Un bon bras Ittok n'est pas très cher, non plus.
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Je crois qu'il n'est pas difficile de faire mieux qu'une LP12 classique, en gardant ou non la contre-platine. Cette contre-platine avec sa plaquette de bras et sa plaque de tôle résonante est une aberration qu'il est facile de dépasser!
Rechercher la rigidité maximale, équilibrer les masses, limiter la quantité de matière sujette aux vibrations, limiter la surface d'exposition aux ondes sonores, équilibrer éventuellement la traction du moteur par des poulies servantes (genre Funk), éviter le métal le plus possible, réalisation en tripode, etc. sont des règles désormais bien connues! Tout cela vibrera quand même, comme une LP12, mais ce sera sûrement mieux et tellement moins cher!
Reste le difficile problème du support avec toutes les vibrations qu'il ajoute, qui demeure totalement sous-estimé alors qu'il est essentiel -puisque faisant partie intégrante de la platine comme référence mécanique !
Il me paraît essentiel de montrer autant d'exigence, voire plus d'exigence encore pour la platine que pour les amplis, les enceintes, voire le traitement de la pièce!
On me voit venir, je plaide évidemment la cause d'une véritable platine, d'une référence mécanique qui puisse affronter l'échelle du micron! Il est si facile de faire beaucoup mieux que ce que font la plupart des platines du commerce qui sont parfois des aberrations mécaniques, comme la LP12 qui doit se vendre à plus de 20 000 euros pour réussir à contrer ses propres défauts de conception!
Évidemment, je plaide pro domo mais ne sommes-nous pas dans le DIY, là où nous pouvons tenter de faire ce qui nous paraît le meilleur, en fonction de nos capacités et de notre budget bien sûr!
Certes, tout le monde n'a pas un sol inerte pour réaliser une platine “ parfaite ” comme tout le monde n'a pas les capacités ou les moyens de réaliser une paire d'amplis avec des tubes 845! Mais montrer les bons principes permet de faire avancer le schmilblick!
Vive les livres et peut-être même une troisième édition!
Benoit
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J'ai l'impression que l'on a peu de chances de voir une troisième édition apparaître mais au cas où cela se préparait, pourquoi ne pas inclure une partie consacrée à la platine vinyle en DIY ?
Les pièces bien réalisées d'une LP12 sont peu chères d'occasion : à partir de 200 euros pour le plateau et sa crapaudine, quant au moteur, on peut le trouver gratuitement ou presque avec son alimentation Valhalla, auprès de ceux qui sont montés en gamme !
On trouve aussi des plans d'alimentation du moteur sur Internet. Il est facile de beaucoup améliorer la Valhalla et d'approcher voire dépasser le Lingo. Un bon bras Ittok n'est pas très cher, non plus.
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Je crois qu'il n'est pas difficile de faire mieux qu'une LP12 classique, en gardant ou non la contre-platine. Cette contre-platine avec sa plaquette de bras et sa plaque de tôle résonante est une aberration qu'il est facile de dépasser!
Rechercher la rigidité maximale, équilibrer les masses, limiter la quantité de matière sujette aux vibrations, limiter la surface d'exposition aux ondes sonores, équilibrer éventuellement la traction du moteur par des poulies servantes (genre Funk), éviter le métal le plus possible, réalisation en tripode, etc. sont des règles désormais bien connues! Tout cela vibrera quand même, comme une LP12, mais ce sera sûrement mieux et tellement moins cher!
Reste le difficile problème du support avec toutes les vibrations qu'il ajoute, qui demeure totalement sous-estimé alors qu'il est essentiel -puisque faisant partie intégrante de la platine comme référence mécanique !
Il me paraît essentiel de montrer autant d'exigence, voire plus d'exigence encore pour la platine que pour les amplis, les enceintes, voire le traitement de la pièce!
On me voit venir, je plaide évidemment la cause d'une véritable platine, d'une référence mécanique qui puisse affronter l'échelle du micron! Il est si facile de faire beaucoup mieux que ce que font la plupart des platines du commerce qui sont parfois des aberrations mécaniques, comme la LP12 qui doit se vendre à plus de 20 000 euros pour réussir à contrer ses propres défauts de conception!
Évidemment, je plaide pro domo mais ne sommes-nous pas dans le DIY, là où nous pouvons tenter de faire ce qui nous paraît le meilleur, en fonction de nos capacités et de notre budget bien sûr!
Certes, tout le monde n'a pas un sol inerte pour réaliser une platine “ parfaite ” comme tout le monde n'a pas les capacités ou les moyens de réaliser une paire d'amplis avec des tubes 845! Mais montrer les bons principes permet de faire avancer le schmilblick!
Vive les livres et peut-être même une troisième édition!
Benoit
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benoitquad- Membre Bleu
- Messages : 57
Date d'inscription : 21/11/2021
Re: La lecture analogique dans le livre de Francis Ibre
Salut Benoît,
Il y a un sujet intéressant de Tony sur le forum voisin: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Ça peut te donner des idées qui sait ?
Une question à monsieur Ibre, si je peux me permettre?
- la vitesse réelle de la rotation d'un 33 tours est bien 33,333333... soit 33 1/3.
- la vitesse réelle du 16 tours est bien 16 2/3.
- Mais la vitesse réelle du 45 tours ? Quel est elle ?
Merci beaucoup pour une réponse éventuelle !
Laurent
Il y a un sujet intéressant de Tony sur le forum voisin: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Ça peut te donner des idées qui sait ?
Une question à monsieur Ibre, si je peux me permettre?
- la vitesse réelle de la rotation d'un 33 tours est bien 33,333333... soit 33 1/3.
- la vitesse réelle du 16 tours est bien 16 2/3.
- Mais la vitesse réelle du 45 tours ? Quel est elle ?
Merci beaucoup pour une réponse éventuelle !
Laurent
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Système principal de Vacuum
Enceintes DIY : SUBATOMIC Livox's
Câble DIY : SUBATOMIC SixteenFolds
Support d'enceintes DIY : SUBATOMIC Basegrity Faithful
Amplificateur : bose 1800 série III
Préamplificateur : audioGD NFB
Source : SACD Sony
Fabrication par moi même
Enceintes : SUBATOMIC Wight Sing, SUBATOMIC LoudLess.
Enceintes de grave : SUBATOMIC Barytone, SUBATOMIC B.S.C, SUBATOMIC Mid.
Vacuum- Membre Bleu
- Messages : 805
Date d'inscription : 21/03/2022
Age : 40
Localisation : La côte nantaise
Re: La lecture analogique dans le livre de Francis Ibre
La réponse est dans la question
un 45 tours (7 pouces de diamétre) a une vitesse de rotation de 45 tours/minute (idem pour les maxi 45 tours )
une application (RPM Calculator) permet de mesurer la vitesse exacte sans s'embeter avec un tachymetre
un 45 tours (7 pouces de diamétre) a une vitesse de rotation de 45 tours/minute (idem pour les maxi 45 tours )
une application (RPM Calculator) permet de mesurer la vitesse exacte sans s'embeter avec un tachymetre
paskwalito- Membre Bleu
- Messages : 1033
Date d'inscription : 02/03/2019
Age : 53
Localisation : Grenoble
Re: La lecture analogique dans le livre de Francis Ibre
Certes, tout le monde n'a pas un sol inerte pour réaliser une platine “ parfaite ”
Alors là, chapeau bas, l'artiste. Fallait oser.
GG14- Membre Bleu
- Messages : 4117
Date d'inscription : 28/06/2019
Age : 31
Re: La lecture analogique dans le livre de Francis Ibre
Bah quoi Gérard? Il a dit une platine à sol inerte!
Pas une platine parfaite. Relis!
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Vacuum- Membre Bleu
- Messages : 805
Date d'inscription : 21/03/2022
Age : 40
Localisation : La côte nantaise
Re: La lecture analogique dans le livre de Francis Ibre
Vacuum a écrit:Bah quoi Gérard? Il a dit une platine à sol inerte!
Pas une platine parfaite. Relis!
Je lui fais un compliment pour son audace.
Je n'aurai jamais osé ce qu'il a construit.
GG14- Membre Bleu
- Messages : 4117
Date d'inscription : 28/06/2019
Age : 31
Re: La lecture analogique dans le livre de Francis Ibre
Bonjour à tous,
je rappelle que si on est ici, c'est bien parce que Elektor n'a pas souhaité continuer dans la voie "audiophile" ni sur son forum ni dans ses publications.
Maintenant, j'ai déjà abordé dans mon bouquin les problèmes liés à l'isolation vibratoire, problème auquel j'ai consacré un chapitre.
J'ai passé quelques nuits blanches au labo de vibrations de l'ENSET, avec des accéléromètres B&K, et des analyseurs HP : les travaux pratiques devaient concerner des structures, mais on a passé plus de temps à étudier des enceintes, des pieds, et... des platines...
Pour résumer : Masse, Rigidité, Amortissement...
Le problème est parfaitement connu des fabricants de balance de précision !
Et la difficulté est que ce qui est rigide n'est par principe pas bien (voir pas du tout) amorti...
Et inversement ce qui est amorti (mou, souple) est forcément peu rigide et peu massif...
Pour la masse et la rigidité, c'est finalement assez facile, même si évidemment on arrive très vite à des construction monstrueuses, en béton, etc.
C'est bien l'amortissement qui pose souci :
- l'ensemble doit être "isolé" c'est à dire découplé des parois du bâtiment, car elles vibrent, excitées par les ondes sonores : même un mur de béton vibre, la preuve en est qu'on entend du son "de l'autre côté" de ce mur !
Il faut donc "suspendre" l'ensemble de béton sur des plots élastique, amortis.
ça c'est pour se protéger des vibrations "extérieures" au système, éviter qu'elles n'entrent dans le système...
- mais il ne faudrait pas oublier les vibrations "internes" au système : celles qui sont crées par le système lui-même lorsqu'il fonctionne !
On pense tout de suite aux vibrations du moteur, aux "bruits" de frottement du palier, tout ça donnant le fameux "rumble"...
Et on oublie que la principale source de vibrations, c'est... le disque lui-même !
Ou plutôt l'interaction disque/diamant... le disque fait vibrer le diamant, c'est ce qu'on veut... et inversement, par le principe d'action / réaction, le diamant fait vibrer le disque !
Des ondes vibratoires se propagent dans la matière du disque, et sont réfléchies, absorbées, diffractées...
- réfléchies / diffractées aux interfaces (changement d'impédance mécanique) : disque/ couvre-plateau / plateau...
- absorbées par les matériaux mous : couvre-plateau
La solution la plus simple, celle du couvre-plateau souple en caoutchouc, est convenable mais laisse le disque en "liberté" car non rigide et non couplé à une masse rigide.
L'autre solution est celle du couvre-plateau rigide, avec palet-presseur : cette fois le disque est couplé rigidement au plateau, donc à une masse rigide... qu'il va falloir amortir !
Afin d'éviter une réflexion entre disque et couvre-plateau, on choisira des matériaux proches pour ne pas créer de "rupture d'impédance mécanique" : couvre-plateau en PMMA par exemple, comme le fameux Relief bien connu.
Ce couvre-plateau devra être collé intimement au plateau lui-même, avec une colle permettant un couplage parfait : une très fine couche de cire est idéale.
Pour finir, le plateau ne peut être uniquement en métal : rigidité et masse intéressante, mais aucun amortissement interne : le coefficient de pertes internes des métaux est extrêmement faible, c'est d'ailleurs pour ça qu'on en fait des cloches (et autres gongs...).
Il faudra donc prévoir un "sandwich" de plusieurs matériaux, parfaitement couplés entre eux, ce qui impose qu'au moins un des matériaux soit "mou" afin de se conformer, d'épouser parfaitement la surface des autres matériaux : un produit bitumineux est idéal.
On avait par exemple les platines Le-Tallec qui étaient équipées d'un plateau verre/feutre/verre, assez massif, assez rigide, assez bien amorti, et pour pas cher !
Le couplage verre/feutre est cependant imparfait, on aurait avantage à remplacer le feutre par du mastic Rubson bitumineux (pour toiture) mais... mise en oeuvre compliquée, odeur...
Et puis le verre est certes esthétique, et très facile à mettre en oeuvre puisqu'il suffit de commander au verrier des rondelles aux dimensions voulues, mais on fait mieux que le verre à la fois en densité et en module de Young (rigidité).
Les métaux ferreux sont à proscrire car magnétiques donc perturbant la cellule (elle contient des aimants) mais l'inox amagnétique est intéressant, et il faut aller chercher des métaux exotiques pour faire mieux !
L'important est de ne pas se focaliser uniquement sur UN seul des trois critères, car c'est bien le produit des trois qui importe : hyper-rigide et massif avec par exemple du tungstène, serait totalement non amorti !
Dans l'exemple de platine montré plus haut en photo, on voit bien que masse et rigidité sont là, mais qu'en est-il de l'amortissement, en particulier du plateau ?
Voilà, si cette contribution peut aider à faire avancer des choses, je n'aurai pas perdu mon temps.
Francis
je rappelle que si on est ici, c'est bien parce que Elektor n'a pas souhaité continuer dans la voie "audiophile" ni sur son forum ni dans ses publications.
Maintenant, j'ai déjà abordé dans mon bouquin les problèmes liés à l'isolation vibratoire, problème auquel j'ai consacré un chapitre.
J'ai passé quelques nuits blanches au labo de vibrations de l'ENSET, avec des accéléromètres B&K, et des analyseurs HP : les travaux pratiques devaient concerner des structures, mais on a passé plus de temps à étudier des enceintes, des pieds, et... des platines...
Pour résumer : Masse, Rigidité, Amortissement...
Le problème est parfaitement connu des fabricants de balance de précision !
Et la difficulté est que ce qui est rigide n'est par principe pas bien (voir pas du tout) amorti...
Et inversement ce qui est amorti (mou, souple) est forcément peu rigide et peu massif...
Pour la masse et la rigidité, c'est finalement assez facile, même si évidemment on arrive très vite à des construction monstrueuses, en béton, etc.
C'est bien l'amortissement qui pose souci :
- l'ensemble doit être "isolé" c'est à dire découplé des parois du bâtiment, car elles vibrent, excitées par les ondes sonores : même un mur de béton vibre, la preuve en est qu'on entend du son "de l'autre côté" de ce mur !
Il faut donc "suspendre" l'ensemble de béton sur des plots élastique, amortis.
ça c'est pour se protéger des vibrations "extérieures" au système, éviter qu'elles n'entrent dans le système...
- mais il ne faudrait pas oublier les vibrations "internes" au système : celles qui sont crées par le système lui-même lorsqu'il fonctionne !
On pense tout de suite aux vibrations du moteur, aux "bruits" de frottement du palier, tout ça donnant le fameux "rumble"...
Et on oublie que la principale source de vibrations, c'est... le disque lui-même !
Ou plutôt l'interaction disque/diamant... le disque fait vibrer le diamant, c'est ce qu'on veut... et inversement, par le principe d'action / réaction, le diamant fait vibrer le disque !
Des ondes vibratoires se propagent dans la matière du disque, et sont réfléchies, absorbées, diffractées...
- réfléchies / diffractées aux interfaces (changement d'impédance mécanique) : disque/ couvre-plateau / plateau...
- absorbées par les matériaux mous : couvre-plateau
La solution la plus simple, celle du couvre-plateau souple en caoutchouc, est convenable mais laisse le disque en "liberté" car non rigide et non couplé à une masse rigide.
L'autre solution est celle du couvre-plateau rigide, avec palet-presseur : cette fois le disque est couplé rigidement au plateau, donc à une masse rigide... qu'il va falloir amortir !
Afin d'éviter une réflexion entre disque et couvre-plateau, on choisira des matériaux proches pour ne pas créer de "rupture d'impédance mécanique" : couvre-plateau en PMMA par exemple, comme le fameux Relief bien connu.
Ce couvre-plateau devra être collé intimement au plateau lui-même, avec une colle permettant un couplage parfait : une très fine couche de cire est idéale.
Pour finir, le plateau ne peut être uniquement en métal : rigidité et masse intéressante, mais aucun amortissement interne : le coefficient de pertes internes des métaux est extrêmement faible, c'est d'ailleurs pour ça qu'on en fait des cloches (et autres gongs...).
Il faudra donc prévoir un "sandwich" de plusieurs matériaux, parfaitement couplés entre eux, ce qui impose qu'au moins un des matériaux soit "mou" afin de se conformer, d'épouser parfaitement la surface des autres matériaux : un produit bitumineux est idéal.
On avait par exemple les platines Le-Tallec qui étaient équipées d'un plateau verre/feutre/verre, assez massif, assez rigide, assez bien amorti, et pour pas cher !
Le couplage verre/feutre est cependant imparfait, on aurait avantage à remplacer le feutre par du mastic Rubson bitumineux (pour toiture) mais... mise en oeuvre compliquée, odeur...
Et puis le verre est certes esthétique, et très facile à mettre en oeuvre puisqu'il suffit de commander au verrier des rondelles aux dimensions voulues, mais on fait mieux que le verre à la fois en densité et en module de Young (rigidité).
Les métaux ferreux sont à proscrire car magnétiques donc perturbant la cellule (elle contient des aimants) mais l'inox amagnétique est intéressant, et il faut aller chercher des métaux exotiques pour faire mieux !
L'important est de ne pas se focaliser uniquement sur UN seul des trois critères, car c'est bien le produit des trois qui importe : hyper-rigide et massif avec par exemple du tungstène, serait totalement non amorti !
Dans l'exemple de platine montré plus haut en photo, on voit bien que masse et rigidité sont là, mais qu'en est-il de l'amortissement, en particulier du plateau ?
Voilà, si cette contribution peut aider à faire avancer des choses, je n'aurai pas perdu mon temps.
Francis
francis ibre- Membre éminent
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Re: La lecture analogique dans le livre de Francis Ibre
Du temps ou je 3 une platine vinyle je l’avais suspendu au plafond par 4 chaines recouverte de caoutchouc, chaque maillon faisant office d’amortissement…
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To be deleted
Bleu677- Membre Bleu
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Jef- Membre Bleu
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Date d'inscription : 01/03/2019
Re: La lecture analogique dans le livre de Francis Ibre
Bonsoir et merci Jef pour cette référence!
Elle est balèze cette platine !
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Vacuum- Membre Bleu
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Re: La lecture analogique dans le livre de Francis Ibre
Salut à tous et merci à Francis pour ta réponse très claire : il n'y a rien à attendre de Elektor! Tu l'avais déjà dit mais c'est moi qui ne l'avais pas clairement entendu!
- “ Pour la masse et la rigidité, c'est finalement assez facile, même si (...) on arrive très vite à des constructions monstrueuses, en béton ” : oui, on retrouve bien de grosses structures en béton dans le domaine de l'audio mais n'est-ce pas plutôt pour les enceintes? Je n'ai jamais entendu parler de platine en béton : j'ai vu des supports en béton ou en briques avec des platines distinctes posées dessus mais jamais de platine en béton au sens de référence mécanique en béton qui accueille le bras, le moteur et l'axe du plateau, et les maintient fermement sans aucune vibration! Il n'y a alors pas de support ou de meuble distinct, c'est le bloc de béton inerte qui fait le support et le châssis!
Si je ne fais que poser une platine analogique sur un petit plot en béton, ça marche infiniment moins bien car ce bloc n'est plus la platine mais seulement le support!
- “il faut donc “ suspendre ” l'ensemble de béton sur des plots élastiques, amortis ” : dans le cas d'un sol inerte comme celui de ma maisonnette, l'inertie du bloc de béton lui-même plâtré sur ce sol inerte est suffisante pour tenir fermement le bras, l'axe du plateau et le moteur, sans vibration! Les ondes sonores sortant des enceintes ne font pas vibrer ce petit bloc étroit de béton, plâtré au sol qui ne fait que 20 cm de large, 50 cm de long et 50 cm de haut! S'il était plus haut et plus large, il y a surement un moment où il deviendrait sensible aux ondes acoustiques! J'ai déjà plâtré le moteur, l'axe du bras et l'axe du plateau directement au sol, parterre : le résultat était identique...sauf pour mon dos!
- “ Dans l'exemple de platine montré plus haut, on voit bien que rigidité et masse sont là, mais qu'en est-il de l'amortissement, en particulier du plateau? ”
Effectivement, le double plateau Linn constitue un réel problème, comme tous ces plateaux composés qu'on trouve chez Thorens, Rega et même désormais chez Oracle! Bien pratique pour accéder au moteur et à la courroie placés dessous, ce double plateau en rotation est le siège d'intenses vibrations -même si les constructeurs assurent que la liaison imparfaite entre les deux plateaux permet de casser les vibrations! Certes les deux plateaux réunis ne sonnent plus comme des cloches comme le faisait chaque plateau séparément! Mais il suffit de coller trois fines bandes de scotch électrique caoutchouteux, régulièrement espacées, sur le petit ou sur le grand plateau pour comprendre que ce double plateau, s'il est relié à sec, produit énormément de vibrations pendant sa rotation! Rigidité et amortissement sont alors réunis pour produire un plateau beaucoup plus inerte!
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J'ajoute que, lors du retrait de ce plateau, il faut poser des cales en-dessous pour ne pas risquer d'abîmer les paliers!
J'avais déjà parlé de l'importance d'améliorer ces plateaux doubles type Linn : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] .
L'amélioration de ce point qui semble de détail est, en fait, l'une des améliorations les plus importantes qu'on puisse apporter à une platine disposant d'un tel plateau en deux parties : le résultat à l'écoute est spectaculaire!
J'ajoute que j'ai aussi collé le couvre-plateau Linn en feutrine sur le plateau double avec des bandes de scotch double-face pour empêcher la feutrine de bouger pendant la rotation du plateau!
Tout cela ne forme pas le meilleur plateau du monde, loin de là, mais cela améliore sacrément ce plateau composé qu'on voit sur tant de platines, source de tant de vibrations!
Benoit
- “ Pour la masse et la rigidité, c'est finalement assez facile, même si (...) on arrive très vite à des constructions monstrueuses, en béton ” : oui, on retrouve bien de grosses structures en béton dans le domaine de l'audio mais n'est-ce pas plutôt pour les enceintes? Je n'ai jamais entendu parler de platine en béton : j'ai vu des supports en béton ou en briques avec des platines distinctes posées dessus mais jamais de platine en béton au sens de référence mécanique en béton qui accueille le bras, le moteur et l'axe du plateau, et les maintient fermement sans aucune vibration! Il n'y a alors pas de support ou de meuble distinct, c'est le bloc de béton inerte qui fait le support et le châssis!
Si je ne fais que poser une platine analogique sur un petit plot en béton, ça marche infiniment moins bien car ce bloc n'est plus la platine mais seulement le support!
- “il faut donc “ suspendre ” l'ensemble de béton sur des plots élastiques, amortis ” : dans le cas d'un sol inerte comme celui de ma maisonnette, l'inertie du bloc de béton lui-même plâtré sur ce sol inerte est suffisante pour tenir fermement le bras, l'axe du plateau et le moteur, sans vibration! Les ondes sonores sortant des enceintes ne font pas vibrer ce petit bloc étroit de béton, plâtré au sol qui ne fait que 20 cm de large, 50 cm de long et 50 cm de haut! S'il était plus haut et plus large, il y a surement un moment où il deviendrait sensible aux ondes acoustiques! J'ai déjà plâtré le moteur, l'axe du bras et l'axe du plateau directement au sol, parterre : le résultat était identique...sauf pour mon dos!
- “ Dans l'exemple de platine montré plus haut, on voit bien que rigidité et masse sont là, mais qu'en est-il de l'amortissement, en particulier du plateau? ”
Effectivement, le double plateau Linn constitue un réel problème, comme tous ces plateaux composés qu'on trouve chez Thorens, Rega et même désormais chez Oracle! Bien pratique pour accéder au moteur et à la courroie placés dessous, ce double plateau en rotation est le siège d'intenses vibrations -même si les constructeurs assurent que la liaison imparfaite entre les deux plateaux permet de casser les vibrations! Certes les deux plateaux réunis ne sonnent plus comme des cloches comme le faisait chaque plateau séparément! Mais il suffit de coller trois fines bandes de scotch électrique caoutchouteux, régulièrement espacées, sur le petit ou sur le grand plateau pour comprendre que ce double plateau, s'il est relié à sec, produit énormément de vibrations pendant sa rotation! Rigidité et amortissement sont alors réunis pour produire un plateau beaucoup plus inerte!
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J'ajoute que, lors du retrait de ce plateau, il faut poser des cales en-dessous pour ne pas risquer d'abîmer les paliers!
J'avais déjà parlé de l'importance d'améliorer ces plateaux doubles type Linn : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] .
L'amélioration de ce point qui semble de détail est, en fait, l'une des améliorations les plus importantes qu'on puisse apporter à une platine disposant d'un tel plateau en deux parties : le résultat à l'écoute est spectaculaire!
J'ajoute que j'ai aussi collé le couvre-plateau Linn en feutrine sur le plateau double avec des bandes de scotch double-face pour empêcher la feutrine de bouger pendant la rotation du plateau!
Tout cela ne forme pas le meilleur plateau du monde, loin de là, mais cela améliore sacrément ce plateau composé qu'on voit sur tant de platines, source de tant de vibrations!
Benoit
benoitquad- Membre Bleu
- Messages : 57
Date d'inscription : 21/11/2021
Re: La lecture analogique dans le livre de Francis Ibre
Bonjour Benoit,
d'accord avc toi, poser une "petite" platine sur un bloc béton ne suffit pas :
- la platine n'est pas "couplée" à la masse de béton
- elle n'est toujours pas rigide
- par conséquent les vibrations qu'elle subit ou reçoit ne sont pas du tout combattue par le bloc de béton, qui ne sert quasiment à rien...
Le béton est massif et rigide mais très peu amorti, il n'est PAS inerte !
Comme beaucoup d'audiophiles, tu considères qu'un corps rigide ne peut pas vibrer : c'est totalement faux, pense aux cloches, en métal... rigide, non ?
Cette croyance n'est vraie qu'au premier ordre: le mode de vibration le plus bas en fréquence (premier ordre), qui déforme le bloc "dans son ensemble" (en flexion) n'est pratiquement pas possible en effet, mais...
Qu'en est-il des modes aux fréquences plus élevées (ordre n), qui se propagent par déformation locale (compression) ? ils sont tout à fait possibles dans les corps rigides, c'est ce qui fait que le son se propage, dans l'acier, dans le verre et dans ... le béton !
Si tu posais un capteur de vibration sur ton sol ou sur ton bloc béton tu constaterais que du son "passe à travers" ces éléments !
Et si tu frappes ton bloc avec un marteau, tu entends quelque chose, preuve que le son s'y propage et s'en échappe par couplage avec l'air.
Emprunte un stéthoscope et amuse-toi, tu verras (pardon : entendras)
Tenir fermement : oui...
Empêcher de vibrer, c'est autre chose !
Le violoniste "tient fermement" son instrument... qui vibre quand même.
La feutrine est excellente en effet.
Le double-face l'est beaucoup moins, il ne couple pas bien, et découple même à certaines fréquences.
Au labo, on n'utilisait jamais de double-face pour coller les vibreurs (pots vibrants) et les accéléromètres : le double-face produisait de grosses résonances à des fréquences harmoniques, parfois dès quelques centaines de hertz (DF pour moquette).
Des collages à l'aide de ciments-colles spéciaux ou de colle cyanolite permettaient de repousser la première résonance au-delà de 25-30 kHz, mais la pointe de résonance était très forte (très rigide, pas amorti...).
Les résultats les plus intéressants étaient obtenus avec de la cire ramollie, en couche très fine, avec l'inconvénient qu'il fallait attendre quelques heures que la cire fige et durcisse.
Francis
d'accord avc toi, poser une "petite" platine sur un bloc béton ne suffit pas :
- la platine n'est pas "couplée" à la masse de béton
- elle n'est toujours pas rigide
- par conséquent les vibrations qu'elle subit ou reçoit ne sont pas du tout combattue par le bloc de béton, qui ne sert quasiment à rien...
benoitquad a écrit:... dans le cas d'un sol inerte comme celui de ma maisonnette...
Le béton est massif et rigide mais très peu amorti, il n'est PAS inerte !
Comme beaucoup d'audiophiles, tu considères qu'un corps rigide ne peut pas vibrer : c'est totalement faux, pense aux cloches, en métal... rigide, non ?
Cette croyance n'est vraie qu'au premier ordre: le mode de vibration le plus bas en fréquence (premier ordre), qui déforme le bloc "dans son ensemble" (en flexion) n'est pratiquement pas possible en effet, mais...
Qu'en est-il des modes aux fréquences plus élevées (ordre n), qui se propagent par déformation locale (compression) ? ils sont tout à fait possibles dans les corps rigides, c'est ce qui fait que le son se propage, dans l'acier, dans le verre et dans ... le béton !
Si tu posais un capteur de vibration sur ton sol ou sur ton bloc béton tu constaterais que du son "passe à travers" ces éléments !
Et si tu frappes ton bloc avec un marteau, tu entends quelque chose, preuve que le son s'y propage et s'en échappe par couplage avec l'air.
Emprunte un stéthoscope et amuse-toi, tu verras (pardon : entendras)
Tenir fermement : oui...
Empêcher de vibrer, c'est autre chose !
Le violoniste "tient fermement" son instrument... qui vibre quand même.
La feutrine est excellente en effet.
Le double-face l'est beaucoup moins, il ne couple pas bien, et découple même à certaines fréquences.
Au labo, on n'utilisait jamais de double-face pour coller les vibreurs (pots vibrants) et les accéléromètres : le double-face produisait de grosses résonances à des fréquences harmoniques, parfois dès quelques centaines de hertz (DF pour moquette).
Des collages à l'aide de ciments-colles spéciaux ou de colle cyanolite permettaient de repousser la première résonance au-delà de 25-30 kHz, mais la pointe de résonance était très forte (très rigide, pas amorti...).
Les résultats les plus intéressants étaient obtenus avec de la cire ramollie, en couche très fine, avec l'inconvénient qu'il fallait attendre quelques heures que la cire fige et durcisse.
Francis
francis ibre- Membre éminent
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Date d'inscription : 07/03/2019
Localisation : à côté de ses pompes
Re: La lecture analogique dans le livre de Francis Ibre
Un exemple:
Dans un bâtiment d’habitation collectif en béton, donc une structure hyper lourde et rigide, si on scelle le carrelage directement sur la dalle en béton, et que madame oublie d’enlever ses chaussures à talon, tout les voisins vont entendre ses bruits de pas.
Si on decouple le carrelage par une chape flottante, tout le monde peut dormir en paix.
Jean-Noël.
Dans un bâtiment d’habitation collectif en béton, donc une structure hyper lourde et rigide, si on scelle le carrelage directement sur la dalle en béton, et que madame oublie d’enlever ses chaussures à talon, tout les voisins vont entendre ses bruits de pas.
Si on decouple le carrelage par une chape flottante, tout le monde peut dormir en paix.
Jean-Noël.
_________________
Lions of the lambs come filing in / Pacin' through the still around the bed
Halos of their royal breathing / Break like waves across the ceiling
In our dreams, do you know/ I’m the only thing between you
And that heartbreak feeling? ….Laura Viers
Part of amp design is deciding what "tone" you want. Because it’s going to have a sound, no matter what technology is there ... Class D, MOSFETs, bipolar transistors, pentode, triode, or DHT. No matter what you design, it will have a sound, no matter what you do, or how clever you are. The perfect component does not exist. The designer needs to steer that little touch of coloration in a good direction.
Lynn Olson
Selkie_boy- Membre Bleu
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Date d'inscription : 01/03/2019
Localisation : Bonnie Scotland
Re: La lecture analogique dans le livre de Francis Ibre
Bonsoir
Lorsque je travaillais dans l'industrie nous avions de grosses machines tournantes qui vibraient énormément. Si on les posaient à meme le sol, on pouvait à terme fissurer les dalles béton, les murs sans parler du bruit qui se propageait de partout.
De ce que j'en ai retenu. L'appareil doit avoir une certaine masse, cette masse doit être découplée du support et le support, doit ensuite être conséquent pour supporter le poids de l'appareil x4.
Il existe par exemple chez ce fournisseur plusieurs possibilités pour supprimer entièrement les vibrations.
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Les supports elastomeres fonctionnent bien tout comme métalliques à ressort par exemple.
Lorsque je travaillais dans l'industrie nous avions de grosses machines tournantes qui vibraient énormément. Si on les posaient à meme le sol, on pouvait à terme fissurer les dalles béton, les murs sans parler du bruit qui se propageait de partout.
De ce que j'en ai retenu. L'appareil doit avoir une certaine masse, cette masse doit être découplée du support et le support, doit ensuite être conséquent pour supporter le poids de l'appareil x4.
Il existe par exemple chez ce fournisseur plusieurs possibilités pour supprimer entièrement les vibrations.
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Les supports elastomeres fonctionnent bien tout comme métalliques à ressort par exemple.
Bleu677- Membre Bleu
- Messages : 617
Date d'inscription : 01/07/2020
Re: La lecture analogique dans le livre de Francis Ibre
Je suis entièrement d'accord avec tout ce qui vient d'être écrit! J'ai vécu (avec ma LP12) dans une maison en béton : on entendait du troisième niveau le verrou actionné au premier! Pourtant, en dehors du verrou ou d'autres bruits rares, le sol du troisième niveau était suffisamment inerte! J'insiste : suffisamment! Pas dans l'absolu -le verrou montrait les limites du béton- mais de matière relative, oui : lorsque j'écoutais de la musique et que la maison était silencieuse, sans vibrations!
Dans mon cas aujourd'hui, "ma" maisonnette (d'un seul niveau) est de plain-pied avec un sol en béton sur lequel est collé mon tout petit plot de béton. Il semble bien, à l'écoute, que cette platine de béton est totalement inerte quand j'écoute de la musique- en faisant fonctionner ma platine! Je m'explique : je vis seul dans cette maison isolée qui ne reçoit aucune vibration autre que la musique produite par les enceintes, les vibrations du moteur et celles de l'axe en rotation contre ses paliers. Je considère, sans vouloir faire le malin, que ces trois sources de bruits n'affectent aucunement ma platine! Comme je l'ai dit, j'ai déjà plâtré le moteur, l'axe du bras et l'axe du plateau directement au sol et il n'y avait pas de différence! De plus, je peux taper sur les parpaings alors que la cellule est posée sur un disque à l'arrêt, préampli poussé fort : il ne se passe rien! De même, si je tapote, avec un objet (même dur, )l'axe du plateau autour duquel s'insère le disque, il ne se passe rien dans les enceintes, on n'entend rien!
Ce que je veux dire, c'est que, certes, le béton n'est pas inerte dans l'absolu mais, dans la configuration d'une maison silencieuse, les vibrations de la musique, du moteur et de l'axe du plateau n'affectent pas !e béton d'un petit plot de parpaing.
Je dirais donc que, relativement à ces faibles vibrations, mon bloc de béton est inerte...mais il ne l'est assurément pas dans l'absolu!
Et c'est ça qui compte -et qui est difficile pour nous tous dans nos affaires de reproduction musicale : considérer à la fois les principes et les adapter à la réalité, parfois moins exigeante...(j'espère ne pas trop agacer ou blesser...)
@bleu77, tu parlais de tenir la platine par le dessus, par des chaînes venues du plafond : malheureusement, peu importe d'où vient le maintien (on voit que je ne suis pas de la partie!) : il faut qu'il soit absolument "ferme". Or des chaines vibrent beaucoup, sous l'effet des ondes sonores etsous l'effet de la rotation du plateau : action/réaction, comme on dit! C'est un peu comme le double plateau que j'évoque plus haut -de type Linn ou maintenant Oracle- qui prétend supprimer les vibrations de chaque élément distinct -petit plateau et grand plateau- en les réunisant en un seul plateau : cela transforme probablement les vibrations mais ça ne les annule pas du tout, qu'il y ait une gaine de caoutchouc tout autour ou non...C'est, comme le dit Francis, l'interface qui "vibre", dans le cas de la chaîne, la liaison entre chaque maillon!
Benoit
Dans mon cas aujourd'hui, "ma" maisonnette (d'un seul niveau) est de plain-pied avec un sol en béton sur lequel est collé mon tout petit plot de béton. Il semble bien, à l'écoute, que cette platine de béton est totalement inerte quand j'écoute de la musique- en faisant fonctionner ma platine! Je m'explique : je vis seul dans cette maison isolée qui ne reçoit aucune vibration autre que la musique produite par les enceintes, les vibrations du moteur et celles de l'axe en rotation contre ses paliers. Je considère, sans vouloir faire le malin, que ces trois sources de bruits n'affectent aucunement ma platine! Comme je l'ai dit, j'ai déjà plâtré le moteur, l'axe du bras et l'axe du plateau directement au sol et il n'y avait pas de différence! De plus, je peux taper sur les parpaings alors que la cellule est posée sur un disque à l'arrêt, préampli poussé fort : il ne se passe rien! De même, si je tapote, avec un objet (même dur, )l'axe du plateau autour duquel s'insère le disque, il ne se passe rien dans les enceintes, on n'entend rien!
Ce que je veux dire, c'est que, certes, le béton n'est pas inerte dans l'absolu mais, dans la configuration d'une maison silencieuse, les vibrations de la musique, du moteur et de l'axe du plateau n'affectent pas !e béton d'un petit plot de parpaing.
Je dirais donc que, relativement à ces faibles vibrations, mon bloc de béton est inerte...mais il ne l'est assurément pas dans l'absolu!
Et c'est ça qui compte -et qui est difficile pour nous tous dans nos affaires de reproduction musicale : considérer à la fois les principes et les adapter à la réalité, parfois moins exigeante...(j'espère ne pas trop agacer ou blesser...)
@bleu77, tu parlais de tenir la platine par le dessus, par des chaînes venues du plafond : malheureusement, peu importe d'où vient le maintien (on voit que je ne suis pas de la partie!) : il faut qu'il soit absolument "ferme". Or des chaines vibrent beaucoup, sous l'effet des ondes sonores etsous l'effet de la rotation du plateau : action/réaction, comme on dit! C'est un peu comme le double plateau que j'évoque plus haut -de type Linn ou maintenant Oracle- qui prétend supprimer les vibrations de chaque élément distinct -petit plateau et grand plateau- en les réunisant en un seul plateau : cela transforme probablement les vibrations mais ça ne les annule pas du tout, qu'il y ait une gaine de caoutchouc tout autour ou non...C'est, comme le dit Francis, l'interface qui "vibre", dans le cas de la chaîne, la liaison entre chaque maillon!
Benoit
benoitquad- Membre Bleu
- Messages : 57
Date d'inscription : 21/11/2021
Re: La lecture analogique dans le livre de Francis Ibre
Bonjour Benoît !
As-tu essayé les supports à tenségrité pour le découplage?
Cordialement,
Laurent
As-tu essayé les supports à tenségrité pour le découplage?
Cordialement,
Laurent
Vacuum- Membre Bleu
- Messages : 805
Date d'inscription : 21/03/2022
Age : 40
Localisation : La côte nantaise
Re: La lecture analogique dans le livre de Francis Ibre
Mince, excuse-moi, Laurent, mais je ne sais pas ce que veut dire "tensintégrité"! Je devine que c'est un peu une blague, mais je sais pas ce que c'est!
J'ai peut-être oublié de préciser que les parpaings sont pleins! 16 ou 18 kg chacun. La plupart des constructions, maisons, bâtiments sont faites en parpaing creux. Bien sûr, une structure en parpaing plein vibre également mais beaucoup, beaucoup moins qu'en parpaing creux, beaucoup moins que beaucoup de matériaux, d'ailleurs. J'aurais aussi pu faire ce bloc en béton de terre (terre et graviers) qui, par sa structure moins rigide, plus amortissante, ferait aussi l'affaire...mais il y a d'autres inconvénients.
Le parpaing plein, on le sait, est un bloc de béton : il est composé de grains minéraux de tailles variées collés les uns aux autres par du ciment. La granulométrie de mes parpaings s'étale de 1/10 de millimètre (voire moins) jusqu'à 10mm à peu près. Cet étalement de la granulométrie est important, de même que la taille des graviers les plus grossiers.
Par sa structure granulaire, par la variété des tailles des granulats et par le peu de colle qui les réunit, le béton de mes parpaings est à la fois rigide et un peu amortissant : c'est un bon candidat pour la construction d'une platine analogique “ inerte ”. De même, un plot maçonné en briques pleines ou, encore une fois, un plot de béton de terre sont -également- de bons candidats (plus amortissants mais ça reste dans les bonnes limites). Il y a aussi la pierre à savon, stéatites et autres pierres ollaires, à la fois très denses et curieusement très tendres : on les raye à l'ongle : ce serait l'idéal mais les carrières sont en Savoie, épuisées par les Romains! En revanche terre, briques ou stéatite présentent, en pratique, d'autres inconvénients.
On connaît souvent assez mal le béton (plein). Je dirais que le parpaing de béton sonne beaucoup moins que du granite, qui est plus uniforme, dans lequel tous les grains sont un peu fondus les uns aux autres, pas tout à fait comme du verre (amorphe également) mais pas si loin.
De même, le béton (ça dépend des granulométries) sonne moins que du ciment pur, qui n'a pas une granulométrie variée et grossière comme le béton. Une barre de ciment ou de granite sonne (chacune avec des résonances différentes) si on la tape contre quelque chose de dur. La barre de béton -de même taille- sonne peu et la vibration s'arrête très vite! (oui, oui, je m'amuse à mes temps perdus!). La stéatite "sonne" plus "sourd" : j'en ai trouvé pour mon boulot mais les parpaings étaient autrement plus légers et plus simples à installer!
Idem pour la dalle de la maison que je loue : c'est une -vieille- dalle coulée qui résonne très peu!
Néanmoins, je n'ai pas voulu tenter le diable et construire une élévation en parpaing trop haute, au risque que les ondes sonores ne l'affectent. Les énergies en jeu au cours de la rotation de l'axe du plateau et du moteur m'inquiètent moins ici mais plus le joujou prend de la place, plus les ondes sonores l'affecteront, je suppose! Encore une fois, mon bloc de béton plein est tout petit : 50 cm de haut, 20 cm de large et 50 cm de long! J'ai pris le moins de risque possible!
Je ne sais pas si l'analogie électrique est pertinente mais je considère un peu ma petite élévation en béton plein comme une masse (électrique) de très bonne qualité, aussi bonne -ou presque- que ma dalle de béton, qui serait la masse parfaite, le zéro volt (le zéro vibration)!
L'axe du bras, l'axe du plateau et le moteur sont maçonnés chacun séparément au bloc de parpaing, lui-même maçonné au sol “ inerte ” : ils sont comme individuellement rapportés à la masse, à la référence, au 0 volt, au zéro vibration!
Est-ce que ça se tient, disons à peu près?
A propos de stéthoscope, je suis bien d'accord qu'il s'agit d'un outil bien pratique en audio! La cellule phonographique en est un autre, évidemment, qui permet de se rendre compte de chose en statique comme en dynamique, avec le moteur qui tourne, avec le plateau qui tourne et avec le disque sur le couvre-plateau!
Comme je l'ai dit, on peut placer la pointe de lecture sur le disque à l'arrêt, avec le volume du préampli poussé assez fort et tapoter (et aussi gratter) à divers endroits de la dalle, du parquet, que sais-je, à différents endroits du bloc de parpaing ou du support de platine et continuer encore à gratter à divers endroits sur la platine! Puis on peut tapoter/gratter l'axe du plateau, le téton qui accueille le centre du disque! En général, tout ça fait du bruit et on repère des sons différents selon les matériaux (acier, granite, etc.)! Mais on peut aussi faire la même expérience avec le disque en rotation et tapoter/gratter sur le téton de l'axe du plateau en rotation (en faisant attention, bien sûr), sur le moteur ou le support de platine! L'idéal est de le faire en deux plages, quand il n'y a a plus de musique. Chez moi, ni les grattements ni les tapotements, sur l'axe notamment, à l'arrêt comme en rotation ne produisent de bruit dans les enceintes, aucun. On peut aussi utiliser un objet en métal, toujours avec attention. C'est une expérience instructive!
Évidemment, il vaut mieux en croire ses propres oreilles que tous les beaux discours : ma porte est ouverte!
Benoit
Le parpaing plein, on le sait, est un bloc de béton : il est composé de grains minéraux de tailles variées collés les uns aux autres par du ciment. La granulométrie de mes parpaings s'étale de 1/10 de millimètre (voire moins) jusqu'à 10mm à peu près. Cet étalement de la granulométrie est important, de même que la taille des graviers les plus grossiers.
Par sa structure granulaire, par la variété des tailles des granulats et par le peu de colle qui les réunit, le béton de mes parpaings est à la fois rigide et un peu amortissant : c'est un bon candidat pour la construction d'une platine analogique “ inerte ”. De même, un plot maçonné en briques pleines ou, encore une fois, un plot de béton de terre sont -également- de bons candidats (plus amortissants mais ça reste dans les bonnes limites). Il y a aussi la pierre à savon, stéatites et autres pierres ollaires, à la fois très denses et curieusement très tendres : on les raye à l'ongle : ce serait l'idéal mais les carrières sont en Savoie, épuisées par les Romains! En revanche terre, briques ou stéatite présentent, en pratique, d'autres inconvénients.
On connaît souvent assez mal le béton (plein). Je dirais que le parpaing de béton sonne beaucoup moins que du granite, qui est plus uniforme, dans lequel tous les grains sont un peu fondus les uns aux autres, pas tout à fait comme du verre (amorphe également) mais pas si loin.
De même, le béton (ça dépend des granulométries) sonne moins que du ciment pur, qui n'a pas une granulométrie variée et grossière comme le béton. Une barre de ciment ou de granite sonne (chacune avec des résonances différentes) si on la tape contre quelque chose de dur. La barre de béton -de même taille- sonne peu et la vibration s'arrête très vite! (oui, oui, je m'amuse à mes temps perdus!). La stéatite "sonne" plus "sourd" : j'en ai trouvé pour mon boulot mais les parpaings étaient autrement plus légers et plus simples à installer!
Idem pour la dalle de la maison que je loue : c'est une -vieille- dalle coulée qui résonne très peu!
Néanmoins, je n'ai pas voulu tenter le diable et construire une élévation en parpaing trop haute, au risque que les ondes sonores ne l'affectent. Les énergies en jeu au cours de la rotation de l'axe du plateau et du moteur m'inquiètent moins ici mais plus le joujou prend de la place, plus les ondes sonores l'affecteront, je suppose! Encore une fois, mon bloc de béton plein est tout petit : 50 cm de haut, 20 cm de large et 50 cm de long! J'ai pris le moins de risque possible!
Je ne sais pas si l'analogie électrique est pertinente mais je considère un peu ma petite élévation en béton plein comme une masse (électrique) de très bonne qualité, aussi bonne -ou presque- que ma dalle de béton, qui serait la masse parfaite, le zéro volt (le zéro vibration)!
L'axe du bras, l'axe du plateau et le moteur sont maçonnés chacun séparément au bloc de parpaing, lui-même maçonné au sol “ inerte ” : ils sont comme individuellement rapportés à la masse, à la référence, au 0 volt, au zéro vibration!
Est-ce que ça se tient, disons à peu près?
A propos de stéthoscope, je suis bien d'accord qu'il s'agit d'un outil bien pratique en audio! La cellule phonographique en est un autre, évidemment, qui permet de se rendre compte de chose en statique comme en dynamique, avec le moteur qui tourne, avec le plateau qui tourne et avec le disque sur le couvre-plateau!
Comme je l'ai dit, on peut placer la pointe de lecture sur le disque à l'arrêt, avec le volume du préampli poussé assez fort et tapoter (et aussi gratter) à divers endroits de la dalle, du parquet, que sais-je, à différents endroits du bloc de parpaing ou du support de platine et continuer encore à gratter à divers endroits sur la platine! Puis on peut tapoter/gratter l'axe du plateau, le téton qui accueille le centre du disque! En général, tout ça fait du bruit et on repère des sons différents selon les matériaux (acier, granite, etc.)! Mais on peut aussi faire la même expérience avec le disque en rotation et tapoter/gratter sur le téton de l'axe du plateau en rotation (en faisant attention, bien sûr), sur le moteur ou le support de platine! L'idéal est de le faire en deux plages, quand il n'y a a plus de musique. Chez moi, ni les grattements ni les tapotements, sur l'axe notamment, à l'arrêt comme en rotation ne produisent de bruit dans les enceintes, aucun. On peut aussi utiliser un objet en métal, toujours avec attention. C'est une expérience instructive!
Évidemment, il vaut mieux en croire ses propres oreilles que tous les beaux discours : ma porte est ouverte!
Benoit
benoitquad- Membre Bleu
- Messages : 57
Date d'inscription : 21/11/2021
Re: La lecture analogique dans le livre de Francis Ibre
A tout hasard : il y a de petits fabricants qui amortissent le double-plateau, pour Rega ici (j'en avais parlé ailleurs)
Sur la première photo, un anneau amortissant rouge est incrusté sur le plan horizontal du petit plateau, à sa périphérie, pour recevoir le grand plateau en verre Rega. Cet anneau périphérique est secondé par un petit anneau amortissant qui est incrusté sur l'étroite partie cylindrique verticale du petit plateau.
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D'autres constructeurs de petits plateaux (toujours pour améliorer les platines Rega) ont préféré utiliser trois pastilles amortissantes à la place du grand anneau horizontal.
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En limitant la zone de contact entre le petit et le grand plateau à seulement trois points, le risque d'oscillations du grand plateau est minimisé puisqu'il repose sur trois points. La propagation de toutes sortes de vibrations est aussi minimisée.
Sur ces deux petits plateaux, on retrouve le petit anneau amortissant de la partie verticale, rouge sur la deuxième image et noir sur la dernière.
Enfin, on remarque aussi que le petit plateau de droite est évidé, toujours pour limiter la propagation des vibrations.
Sur la première photo, un anneau amortissant rouge est incrusté sur le plan horizontal du petit plateau, à sa périphérie, pour recevoir le grand plateau en verre Rega. Cet anneau périphérique est secondé par un petit anneau amortissant qui est incrusté sur l'étroite partie cylindrique verticale du petit plateau.
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D'autres constructeurs de petits plateaux (toujours pour améliorer les platines Rega) ont préféré utiliser trois pastilles amortissantes à la place du grand anneau horizontal.
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En limitant la zone de contact entre le petit et le grand plateau à seulement trois points, le risque d'oscillations du grand plateau est minimisé puisqu'il repose sur trois points. La propagation de toutes sortes de vibrations est aussi minimisée.
Sur ces deux petits plateaux, on retrouve le petit anneau amortissant de la partie verticale, rouge sur la deuxième image et noir sur la dernière.
Enfin, on remarque aussi que le petit plateau de droite est évidé, toujours pour limiter la propagation des vibrations.
benoitquad- Membre Bleu
- Messages : 57
Date d'inscription : 21/11/2021
Re: La lecture analogique dans le livre de Francis Ibre
Ça intéressera peut-être Francis : Nagra a sorti une petite platoche (175 000 euros) dont le plateau extérieur de 6,5 kg est fait d'un nouvel alliage de haute densité, 7,2 (60% de plus que le titane) mais dont le mode de coulage par centrifugation (paraît-il!) le rend particulièrement inerte aux vibrations. Il s'appelle L'ExiumAM ; il est produit par une boîte française LBI : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Ce qu'ils disent :
"LBI vient de mettre au point, suite à un besoin particulier, un alliage non ferreux.
Sa grande particularité, obtenue par sa composition associée à sa mise en forme par centrifugation, est de posséder des propriété d’amortissement tout à fait remarquables pour un matériau métallique (comparable à celles d’un matériau de type polymère !).
Propriétés
Alliage à base de Cu et de Mn, plus quelques autres éléments tel que Al, Fe et Ni
Alliage présentant une très bonne résistance à la corrosion
Densité du matériau : 7,2
Caractéristiques mécaniques
E > 240 MPa
R > 520 MPa
A > 30 %
Module de Young E : 80 GPA
Module de torsion G : 34 GPA
Coefficient de Poisson : 0,25
Propriétés d’amortissements ( à température ambiante)
tg φ ∼ 1,80.10-2 (soit 2π sin φ ≈ 11,30.10-2)
Amortissement des différentes vibrations
Mode longitudinal (4,6 Khertz), tg φ = 1,51.10-2
Mode de flexion (240 hertz), tg φ = 1,75.10-2
Mode de torsion (2,7 Khertz), tg φ = 0,82.10-2
Ce matériau garde ses propriétés amortissantes entre -15°C et +50°C.
En revanche, en dessous de -30°C et au dessus de +60°C, il se comporte, en terme d’amortissement, comme une fonte.
Cet alliage peut être coulé par centrifugation en classique ou en plaques ou disques.
Exium AM peut être utilisé pour :
le spatial et l’aéronautique
équipement d’amortissement vibratoire pour les machines de précision
équipement d’amortissement vibratoire pour les machines de mesure "
Ca doit évidemment coûter une blinde et c'est pas sûr qu'on puisse le trouver facilement chez Leroy Merlin (contrairement à mes parpaings! je déconne!)...
Ils sont dans l'est de la France! Ils pourraient pas nous faire de beaux plateaux pour nos belles platines?
Il semble que le grand plateau Nagra soit plutôt petit et qu'il supporte un plateau de méthacrylate de 22 mm d'épaisseur. Le palet presseur est en cuivre. C'est bien mal traduit, c'est des Suisses, pourtant! C'est plus clair en anglais!
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Ce qu'ils disent :
"LBI vient de mettre au point, suite à un besoin particulier, un alliage non ferreux.
Sa grande particularité, obtenue par sa composition associée à sa mise en forme par centrifugation, est de posséder des propriété d’amortissement tout à fait remarquables pour un matériau métallique (comparable à celles d’un matériau de type polymère !).
Propriétés de l’EXIUM AM
Propriétés
Alliage à base de Cu et de Mn, plus quelques autres éléments tel que Al, Fe et Ni
Alliage présentant une très bonne résistance à la corrosion
Densité du matériau : 7,2
Caractéristiques mécaniques
E > 240 MPa
R > 520 MPa
A > 30 %
Module de Young E : 80 GPA
Module de torsion G : 34 GPA
Coefficient de Poisson : 0,25
Propriétés d’amortissements ( à température ambiante)
tg φ ∼ 1,80.10-2 (soit 2π sin φ ≈ 11,30.10-2)
Amortissement des différentes vibrations
Mode longitudinal (4,6 Khertz), tg φ = 1,51.10-2
Mode de flexion (240 hertz), tg φ = 1,75.10-2
Mode de torsion (2,7 Khertz), tg φ = 0,82.10-2
Ce matériau garde ses propriétés amortissantes entre -15°C et +50°C.
En revanche, en dessous de -30°C et au dessus de +60°C, il se comporte, en terme d’amortissement, comme une fonte.
Cet alliage peut être coulé par centrifugation en classique ou en plaques ou disques.
Exium AM peut être utilisé pour :
le spatial et l’aéronautique
équipement d’amortissement vibratoire pour les machines de précision
équipement d’amortissement vibratoire pour les machines de mesure "
Ca doit évidemment coûter une blinde et c'est pas sûr qu'on puisse le trouver facilement chez Leroy Merlin (contrairement à mes parpaings! je déconne!)...
Ils sont dans l'est de la France! Ils pourraient pas nous faire de beaux plateaux pour nos belles platines?
Il semble que le grand plateau Nagra soit plutôt petit et qu'il supporte un plateau de méthacrylate de 22 mm d'épaisseur. Le palet presseur est en cuivre. C'est bien mal traduit, c'est des Suisses, pourtant! C'est plus clair en anglais!
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benoitquad- Membre Bleu
- Messages : 57
Date d'inscription : 21/11/2021
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