Potentiomètre numérique vs analogique.
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papourien
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goulas
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Potentiomètre numérique vs analogique.
Bonjour à tous.
Le "bleu" pose une question simple aux spécialistes : le potentiomètre numérique est il meilleur à l'écoute par rapport au potentiomètre analogique?
Si je vous pose cette question, c'est que "certains" m'ont affirmé que l'analogique était meilleur au niveau dynamique.
Alors, forcément, je m'interroge. Car ce serait donc un retour en arrière.
Je vous remercie.
Le "bleu" pose une question simple aux spécialistes : le potentiomètre numérique est il meilleur à l'écoute par rapport au potentiomètre analogique?
Si je vous pose cette question, c'est que "certains" m'ont affirmé que l'analogique était meilleur au niveau dynamique.
Alors, forcément, je m'interroge. Car ce serait donc un retour en arrière.
Je vous remercie.
goulas- Membre Bleu
- Messages : 916
Date d'inscription : 10/02/2023
Localisation : 91
Re: Potentiomètre numérique vs analogique.
Il n'existe pas vraiment de potentiomètres numériques.
Soit on travaille en numérique en augmentant tout d'abord la résolution, par exemple de 16 à 32 bits, puis on atténue toujours en numérique, ici avec une plage de 16 bits (96 dB) - le 0 dB 16 bits devient le -16 dB 32 bits, etc. Et le signal numérique peut être reconverti en analogique en conservant sa résolution originale : on a toujours 16 bits de signal utile, du moins en théorie. OK pour du CD, mais du 24 bits passé en 32 bits ne donne plus qu'une plage de 8 bits (48 dB), suffisante pour beaucoup d'applications mais trop limitée pour d'autres, on passe alors en 64 bits internes, c'est le cas des logiciels ou des convertisseurs numériques/analogiques un tant soit peu sérieux.
Soit on travaille en analogique avec commande numérique. Ici le "potentiomètre" est un atténuateur composé de micro résistances commutables intégrées à la puce, et la commande numérique les combine en échelle pour obtenir l'atténuation souhaitée. La plupart travaillent en 8 bits, ce qui donne 256 couples de résistances possibles (et donc 256 valeurs d'atténuation). Magnifique sur le papier, mais très limité en courant comme en tension : la plupart ne peuvent sortir que 1 mA et 10 V sans distorsion, ce qui implique d'ajouter un étage de sortie. De plus, la commutation des résistances doit s'effectuer au zéro du signal pour ne pas générer de clics parasites, ce qui complique le truc.
Le pavé le plus courant est le PGA2310, sorti en 2001, qui est OK pour des boîtes à gémissements mais s'avère AMA trop peu performant en haute fidélité. Son concurrent WM8816, sorti en 2004 et un peu plus performant, a disparu après le rachat de Wolfson par Cirrus Logic. Il revient depuis 2017 en tant que clone amélioré chez Micro Analog Systems sous la référence MAS6116.
On leur préfère aujourd'hui le Muses 72320 de Nisshinbo Micro Devices (qui a racheté JRC, son concepteur/fabricant original), beaucoup plus performant et adapté à la haute-fidélité haut de gamme - il est quasiment transparent quand bien utilisé.
Mais c'est du lourd à mettre en œuvre : le 72320 a besoin de beaucoup de glue en entrée comme en sortie, de deux alimentations et d'un contrôleur dédié type Arduino, le tout pour un budget de l'ordre de 120 € pour un pro (et le double sinon le triple pour un amateur).
Et pour répondre à votre question : un bon vieux potar bien choisi et bien utilisé donnera le plus souvent de bien meilleurs résultats et coûtera beaucoup moins cher. Et si on veut faire dans le chic, un atténuateur type échelle à composants discrets de haute qualité ou un TVC (transformateur de réglage de volume) marcheront encore mieux.
Soit on travaille en numérique en augmentant tout d'abord la résolution, par exemple de 16 à 32 bits, puis on atténue toujours en numérique, ici avec une plage de 16 bits (96 dB) - le 0 dB 16 bits devient le -16 dB 32 bits, etc. Et le signal numérique peut être reconverti en analogique en conservant sa résolution originale : on a toujours 16 bits de signal utile, du moins en théorie. OK pour du CD, mais du 24 bits passé en 32 bits ne donne plus qu'une plage de 8 bits (48 dB), suffisante pour beaucoup d'applications mais trop limitée pour d'autres, on passe alors en 64 bits internes, c'est le cas des logiciels ou des convertisseurs numériques/analogiques un tant soit peu sérieux.
Soit on travaille en analogique avec commande numérique. Ici le "potentiomètre" est un atténuateur composé de micro résistances commutables intégrées à la puce, et la commande numérique les combine en échelle pour obtenir l'atténuation souhaitée. La plupart travaillent en 8 bits, ce qui donne 256 couples de résistances possibles (et donc 256 valeurs d'atténuation). Magnifique sur le papier, mais très limité en courant comme en tension : la plupart ne peuvent sortir que 1 mA et 10 V sans distorsion, ce qui implique d'ajouter un étage de sortie. De plus, la commutation des résistances doit s'effectuer au zéro du signal pour ne pas générer de clics parasites, ce qui complique le truc.
Le pavé le plus courant est le PGA2310, sorti en 2001, qui est OK pour des boîtes à gémissements mais s'avère AMA trop peu performant en haute fidélité. Son concurrent WM8816, sorti en 2004 et un peu plus performant, a disparu après le rachat de Wolfson par Cirrus Logic. Il revient depuis 2017 en tant que clone amélioré chez Micro Analog Systems sous la référence MAS6116.
On leur préfère aujourd'hui le Muses 72320 de Nisshinbo Micro Devices (qui a racheté JRC, son concepteur/fabricant original), beaucoup plus performant et adapté à la haute-fidélité haut de gamme - il est quasiment transparent quand bien utilisé.
Mais c'est du lourd à mettre en œuvre : le 72320 a besoin de beaucoup de glue en entrée comme en sortie, de deux alimentations et d'un contrôleur dédié type Arduino, le tout pour un budget de l'ordre de 120 € pour un pro (et le double sinon le triple pour un amateur).
Et pour répondre à votre question : un bon vieux potar bien choisi et bien utilisé donnera le plus souvent de bien meilleurs résultats et coûtera beaucoup moins cher. Et si on veut faire dans le chic, un atténuateur type échelle à composants discrets de haute qualité ou un TVC (transformateur de réglage de volume) marcheront encore mieux.
fyl- Membre Bleu
- Messages : 1906
Date d'inscription : 13/06/2021
Re: Potentiomètre numérique vs analogique.
Salut à tous ,
J'ajouterais bien que le schéma est plus important que le composant ....
A+
J'ajouterais bien que le schéma est plus important que le composant ....
A+
trappeur- Membre Bleu
- Messages : 1263
Date d'inscription : 02/03/2019
papourien- Membre Bleu
- Messages : 378
Date d'inscription : 22/03/2023
Re: Potentiomètre numérique vs analogique.
Bonjour
Par curiosité et pour info, voici une page diy de mise en oeuvre du Muse 72320
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Edit: il y a aussi les VCA ( Voltage Controlled Amplifiers ) qui peuvent être une approche de qualité
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Jef- Membre Bleu
- Messages : 1907
Date d'inscription : 01/03/2019
Re: Potentiomètre numérique vs analogique.
Je veux pas en faire trop autour du That2181 mais je vous glisse le pdf de mise en oeuvre sur le montage démo (trouvable chez Mouser)
Jef- Membre Bleu
- Messages : 1907
Date d'inscription : 01/03/2019
Re: Potentiomètre numérique vs analogique.
trappeur a écrit:Salut à tous ,
J'ajouterais bien que le schéma est plus important que le composant ....
A+
+1 ...
Crdt.
narshorn- Membre Bleu
- Messages : 6965
Date d'inscription : 13/11/2019
Localisation : Quelques part ailleurs
Re: Potentiomètre numérique vs analogique.
_________________
Pataélectronique et menuiserie éléphantesque.
Diplômes : a le Bach (en disques seulement).
François HD- Membre Bleu
- Messages : 481
Date d'inscription : 01/03/2019
Re: Potentiomètre numérique vs analogique.
Jef a écrit:
Edit: il y a aussi les VCA ( Voltage Controlled Amplifiers ) qui peuvent être une approche de qualité
Voui, ou les DCA (Digitally Controlled Amplifiers), avec commande numérique du gain. Mais on quitte le simple domaine du potar pour entrer au cœur de l'amplification, avec de la glue en entrée comme en sortie, soit au moins trois actifs dans le chemin du signal.
Il est amusant de noter que les VCAs, un temps très populaires pour des consoles de studio, sont aujourd'hui remplacés par des faders motorisés adressables individuellement ou regroupables. Le retour du potar...
fyl- Membre Bleu
- Messages : 1906
Date d'inscription : 13/06/2021
Re: Potentiomètre numérique vs analogique.
Ma commande préférée se fait par potentiomètre linéaire avec réponse quasi-log. Schéma ci-dessous.
Bruno Putzeys a utilisé le même principe sur un préampli dont tous les audiophiles internationaux solides connaissent l'architecture mais avec un seul ampli-op (LM4562) où le curseur du potentiomètre est relié à l'entrée in-.
Le potentiomètre peut être bas de gamme car le courant qui passe dans le curseur est très faible. L'audiophilie de haut vol à très bas bris existe.
La sortie peut être exploité en symétrique (VF1-VF2) ou simplement entre VF1 (directe) ou VF2 (inverse) et la masse.
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Bruno Putzeys a utilisé le même principe sur un préampli dont tous les audiophiles internationaux solides connaissent l'architecture mais avec un seul ampli-op (LM4562) où le curseur du potentiomètre est relié à l'entrée in-.
Le potentiomètre peut être bas de gamme car le courant qui passe dans le curseur est très faible. L'audiophilie de haut vol à très bas bris existe.
La sortie peut être exploité en symétrique (VF1-VF2) ou simplement entre VF1 (directe) ou VF2 (inverse) et la masse.
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œdicnème- Membre Bleu
- Messages : 2107
Date d'inscription : 19/05/2021
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